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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 01:03
La communication ne doit pas être un obstacle terrifiant à surmonter :
C'est aussi simple que cette petite phrase : « C'est ce que je ressens au sujet de la situation. Que pense-tu de cela ?" ... Et c'est tout! Il s'agit simplement d'exprimer ce que vous ressentez, et de demander l'opinion de votre partenaire sur la question. La communication est un élément extrêmement important dans une relation amoureuse. Si les lignes de la communication sont constamment grande ouverte entre vous et votre partenaire, vous pourrez aborder par exemple le sujet de l'infidélité quand elle est encore dans l'œuf avant qu'elle ne s'installe et ne devienne un problème. Si vous ou votre partenaire n'êtes pas satisfait de la relation (une des premières causes de l'infidélité) il suffit de penser combien il sera plus difficile d'agir effectivement si vous savez que vous pouvez en discuter sans crainte de répercussions négatives.
 
Donc, commencer petit. C'est une bonne idée de faire appel à votre partenaire dans cette quête d'amélioration de la communication. C'est quelque chose qui doit se faire à deux, après tout. Vous ne pouvez pas améliorer la communication de votre seul point de vue, votre partenaire a besoin de savoir ce que vous essayez d'atteindre, et de faire des efforts aussi. Si vous rester face à un mur, il suffit de se rappeler la formule pour une communication réussie : «C'est ce que je ressens. Que penses-tu de cela ? "

Ainsi, par exemple, vous pouvez dire à votre partenaire : «Je voudrais commencer un travail sur l'amélioration de notre communication. C'est juste quelque chose que j'ai pensé et je pense que cela serait bon pour chacun de nous!

La vérité meme si elle fait mal et bien mieu que le mensonge!
L'amour, la haine, les problèmes affectifs:
Comment savoir si l'on aime réellement ? C'est une très bonne question ! Parce que l'amour se confond souvent avec un sentiment de sécurité. Se sentir aimé(e), protégé(e), sont deux sentiments toujours associés. Cependant, il y a des relations d'amour véritable, et il y a des relations d'amour aussi, mais d'un amour tendre et protecteur.
La différence réside dans la place qu'a le sexe dans la relation. Si, en plus de l'aimer, le partenaire procure un plaisir sexuel, c'est de l'amour véritable. Si par contre, il n'y a que l'amour, fut-il le plus tendre et doux, alors, ce n'est pas un amour véritable. C'est une belle relation, qui probablement, , ne durera pas trop longtemps.Pour qu'un amour dure, il faut qu'il y ait aussi une activité sexuelle régulière et une satisfaction partagée.
Ce sont ceux qui ont appris à désamorcer les escalades qui mènent à la violence verbale et, parfois, physique et qui entretiennent l'admiration réciproque nécessaire à l'amitié véritable, basée sur l'égalité. Ces couples ont des objectifs communs et s'entraident à réaliser les projets de l'autre.
 
Pour développer cette amitié, les membres des couples heureux se tournent l'un vers l'autre et s'intéressent à l'univers de l'autre : ses désirs, ses rêves, les dates et les moments importants de sa vie et même ses petits caprices. De plus, chacun accepte d'être influencé par l'autre et tient compte de ses opinions et de ses sentiments. Là-dessus, la femme possède une longueur d'avance sur l'homme qui doit accepter de se mettre à l'écoute de sa partenaire.
La science à beaucoup à nous apprendre sur ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue, comme l'amour et l'amitié.
voila mes ami(e)s
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La clef à jo
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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 02:17
la politesse
Définition : Origine

La politesse est définie par  un code. Certaines règles de politesse se sont figées alors que d'autres évoluaient. Des auteurs ont formalisé et rassemblé ces règles de politesse dans des traités dits " de civilité " (autrefois) ou "de savoir-vivre " (aujourd'hui).

La politesse se traduit tous les jours par l'utilisation de certains termes comme bonjour, au revoir, bienvenue, s'il vous plaît, ou merci, et par des attitudes spécifiques: sourire à qui vous parle, adapter sa tenue aux circonstances...

La politesse vient du latin politus qui signifie uni, lisse, brillant, regroupant un ensemble de comportement sociaux entre individus visant à exprimer la reconnaissance d'autrui et à être traité en tant que personne ayant des sentiments.La politesse faisant beaucoup moins objet de formalisation écrite que les lois des républiques dans le sens commun ont, a une absence sinon une pauvreté d'indices archéologiques permettant de savoir ce qui a fait son émergence.Il est communnément admis que la politesse est née d'une volonté de vie en commun plus équilibrée. La politesse fait paraître au dehors ce que l'homme est au-dedans.
La politesse n'est point une chose arbitraire qu'on appelle la civilité, elle set bonne et excellente, c'est aussi une qualité rare


Conservation

PRINCIPES ET EXTANSIONS

Les règles de la politesse souvent érrigées comme principes, ce qui dissuade des gens de les critiquer ou les changer , qui s'emploi dans la vie de tous les jours par des termes bien précis et des sourires, des attitudes.La politesse se repose sur quelques principes fondamentaux comme respect ( de soi- même et des autres )l'équilibre, l'engagement,l'échange.
L'expansion de la politesse de conventionnalité en communauté, par exemple, dire " bonjour " n'est pas une grande marque d'attention en soi même de meme pour "pardon" qui sont des mots bien exprimant le regret et la volonté de réconciliation par pure convention.

La force

Qu'elle issue de la parole ou d'attaques bien physiques, les gens sortant du cadre de la norme subissent des pressions visant à la normalisation, le rapport de force étant avantageux pour les défenseurs de la règles concernées. Ainsi, en plus des défenseurs occasionnels des règles de la politesse, existent des gens qui imposent la règle aux récalcitrants par la force.
Citons un certains nombres de parents et les polices d'états.

L'éducation

Même s'il est parfois difficile d'inculquer une notion à un enfant, ce dernier sera généralement bien plus réceptif, bien plus ouvert à l'acquis qu'un humain adulte, sans citer d'autres espèces animales.

Hypocrisie

La politesse achoppe parfois sur des cas particuliers mal appropriés, la faisant dévier de son but originel. Un individu B, emploi des mots doux ou considérés comme tels du type "C'est très gentil ", ou un sourire, aboutit à une relation d'hyprocrisie.L'expéreience montre que celle-ci peut être volontaire, et ses effets très néfastes car dire quelque chose de foncièrement irrespectueux sous forme édulcorée et naturelle très affigeant. On constate aussi que les compliments ne sont nécessairement sincères, honnêtes? celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable " le corbeau et le renard ". La politesse est un mode de communication : elle ne concerne que la forme employée .

politesse en famille

Il faut ce qui concerne la politesse penser à en faire bénéficier ceux qui nous entourent et avec qui nous vivons, pour chaque membres de la famille, à respecter les droits et les devoirs de l'autre ( affection,respect,obeissance,reconnaissance etc ...) qui rendent affective dans une famille .

Donnons quelques exemples :

_ Ne pas faire de bruit en mangeant
_Ne pas parler la bouche pleine
_Savoir présenter un plat, un verre, en le tenant par la base
_Attendre que le voisin est fini de se servir pour prendre une part dans les plats
_Ne pas choisir uniquement ce qui vous plaît dans mes mets proposés ni de refuser ce que l'on vous offre.

Principes

Les codes de la politesse sont considérés comme des principes, c'est à dire des règles fondamentales sur lesquelles le reste se construit.
A la grande diffférence scientifiques ,les règles de politesse n'acceptent pas la remise en question, et l'expérience prouve qu'il ya besoin de peu d'argument pour faire dire "C'est comme ça et puis c'est tout ! " ou un propos similaire à un défenseur de la politesse, occasionnel ou convaincu.
Un des plus grands principes est que sans la politesse, la vie en communauté est impossible.
En particulier, un défenseur de la politesse étant fermement ancré dans des principes issus de l'éducation, s'il est de la culture française des années 2000, il aura du mal à justifier l'existance de la galanterie, ensemble de règles non réciproques du point de vue du sexe pourquoi dire bonjour sans aucune autre interaction avec une personne qui montre qu'on s'attache à elle, pourquoi les gens plus âgés que les autres (adultes èléves, parents, enfants ... ) peuvent les tutoyer et pas réciproquement etc ... La meilleur preuve à cela est de faire l'expérience en recourant à la maïeutique.

Normalité

La politesse est la composante des normes sociales traitant des formalités.Tout comme le sous-entend la définition du mot " normal ", elle se revendique à la fois comme étant une règle qui veut s'imposer et comme une règle voulant assimiler les anormaux à une moyenne. Cependant alors que des formes de politesses telles que les salutations, les exuses ou remerciements sont respectées par la moyenne ou plutôt la médiane, les formes de politesses mondaines revêtent un caractère plus exclusif : il n'est même pas là question d'aligner la majorité sur le modèle. On voit ici que le mot " normalité " prête à certaines confusions.

La politesse a même réussi a créer une sorte de " réalité conventionnelle ".Par cela, il faut entendre que des choses fausses en soi deviennent une réalité par la considération qu'on leur accorde. Par exemple, dire "Bonjour. " n'est pas une grande marque d'attention
en soi : on ne fait que s'adresser à la personne. Mais la convention en fait un mot qui veut dire que l'on porte de l'attention à la personne. On aboutit encore à des paradoxe du fait que la politesse est ici assez systématique pour qu'il y aient des individus qui en saluent d'autres sans aucune marque d'attention en soi. De même , " Pardon." est devenu une phrase exprimant le regret et la volonté et de réconciliation par pure convention.

Discrimination

La politesse se veut comme bienfaisante si ce n 'est nécessaire à la vie en société, mais il arrive qu'elle engendre des liens sociaux entachés d'intolérence.
L'orsqu'une personne ne salue pas les autres, elle est généralement " mal vue ". L'absence de cette marque conventionnel de respect est interprétée non pas comme un acte neutre, ce qu'elle est en soi, mais commeun acte d'irrespec. La personne aura beau être sociable par diverses activitées commune, en tant vue à tort comme irrespectueuse,elle subira la froideur voire la violence de la part des autres qui se sentent agréssés.
La règle de politesse aurait été instable et serait disparue.
Il faut remarquer que la galanterie arbore un caractère sexiste : son sens unique n'est pas justifié par des différences naturelles entre les hommes et les femmes, mais par des différences acquises, culturelles.
De part sa normalité, la politesse aura tendance à rejeter les individus singuliers : un siigne en est que l'objectif " bizarre " sera préféré à " original "

Universalité et problématiques liées

Nul besoin d'être ethnologue pour savoir que les us et coutumes varient selon le lieu et l'époque , la politesse n'y échappe pas . On a même parfois affaires
à des contradictions : par exemple, le rot est vu dans la culture européenne comme sale, alors qu'il est interprété comme le signe d' un bon repas dans la culture arabe. A noter que la notion de propreté dépend ici beaucoup plus de codes érigés comme principes que d'études bactériologiques.
Une femme aux seins nus , même en été, est vu comme obscène en Europe, cela est tout à fait moral dans la plupart des référentiels noirs africains. Or, la morale a un caractère universel à l'humanité voire au delà : par exemple, le mépris n'est pas plus mauvais en Chine qu' en Angleterre, et l'amitié ne fait pas plus de bien dans un pays que dans un autre.
Normal n'est pas moral : il y a entre ces deux ensembles des différences. Ces problèmes ont jusqu'à présent été peu soulevés car la politesse et plus généralement, les normes sociales, ont réussi à ériger et asseoir une image de morale.

Traités formalisés de politesse

On pourrait penser que contrairement aux lois d états, les règles de politesse ne font objet d'aucune formalisation . En fait, il existe des traités formalisant les règles à respecter.

Formes de politesse

La politesse se concrétise par des manifestations verbales ( formules consacrées) ou comportementales ( gestes et attitudes ). Quelques exemples issus de différents traités en ce qui concerne la culture européenne contemporaine :

-Dans les transports en commun, on se doit de proposer sa place assise à une personne plus âgées.
-Lorsque l'on croise un aîné sur un trottoir étroit, on lui laisse le passage en quittant le trottoir.-Dans les lieux publics , notamment dans la rue, on ne crache pas.-Le vouvoiement marque la politesse d'un interrlocuteur envers une personne inconnue ou plus âgées.-On ne dérange pas une personne quand est en communication téléphonique.
-Les enfants ne doivent pas interrompre leurs parents lorsqu'ils parlent.
-On n'interrompt pas une conversation entre deux personne (ne pas " couper la parole ").
-Lors d'un repas, on place le cué à la droite de la maîtresse de maison.

Selon Dominique Picard ( professeur de psychologie sociale spécialiste de la politesse ), la politesse représente en réalité un système cohérent reposant sur quelques principes fondamentaux comme le respect ( de soi et des autres ),l'équilibre,l'engagement.

La politessse est au centre de l'éducation : les enfants doivent être polis avec leurs parents,avec leurs camarades et avec leurs domestiques, ils doivent assimiler les différents codes qui régissent la politesse à l'égard de chacun selon sa position.

Conclusion

la politesse est une vertue à n'en point douter, elle constitue un barrage contre la violence.

http://quebecavecunq.monvisiocam.com

Visitez notre site , prenez le temps et bonne lecture à vous !!!

Aventure

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 11:51
ALCOOL: ÉTHANOL - ALCOOL ÉTHYLIQUE

Propriétés : Dépresseur du système nerveux central

UN DÉPRESSEUR:

L'alcool est rarement considéré comme une drogue. Pourtant, l'alcool est une drogue parce que son principal ingrédient, l'éthanol, agit comme un dépresseur sur le cerveau.

Même si on la consomme tout d’abord pour ses effets euphoriques, il est faux de croire que l’alcool a un effet stimulant. Consommé en faible quantité, il peut sembler un stimulant du fait qu'il agit sur la partie du cerveau régissant les inhibitions. Lorsqu'une personne perd ses inhibitions, elle devient plus volubile et semble avoir plus d'énergie. Mais en fait, l’alcool est un dépresseur qui ralentit les fonctions cérébrales et intoxique l’organisme.

ALCOOL ÉTHYLIQUE :

L’alcool éthylique ou éthanol est la substance chimique de base contenue dans toutes les boissons alcooliques. Il est généralement produit par la fermentation de fruits, de légumes ou de céréales. Les boissons fermentées contiennent au maximum 15% d’alcool pur (vin, bière, cidre).

Au Canada, la bière renferme environ 5 % d'alcool. La plupart des vins fermentés renferment de 10 % à 15 % d'alcool; les vins fortifiés comme le sherry, le porto et le vermouth en contiennent entre 15 % et 20%. Les spiritueux distillés (le whisky, la vodka, le rhum, le gin, etc.) sont d'abord fermentés, puis distillés afin d'augmenter la teneur en alcool. La concentration d'alcool des spiritueux s'élève jusqu'à 40 %, alors que certaines liqueurs, apéritifs et eaux-de-vie peuvent contenir jusqu’à 45% d’alcool pur.

PROCESSUS D'IVRESSE :

Une fois l'alcool présent dans le sang, aucun aliment ou boisson ne peut retarder ou empêcher ses effets. Le sucre contenu dans les fruits peut, en accélérant l'élimination de l'alcool dans le sang, raccourcir la durée de ses effets.

Comme l'alcool passe rapidement dans le sang, l’alcoolémie commence sitôt après l’absorption. Elle atteint son maximum en moins d’une heure et ne décroît que lentement.

L'ivresse alcoolique est caractérisée par trois phases successives typiques : une phase d'excitation, un état d'ébriété auquel succède un état de dépression pouvant évoluer vers le coma.

La phase d'excitation est caractérisée par une impression de facilité intellectuelle et relationnelle, une perte du contrôle des fonctions intellectuelles et une libération des tendances instinctives. Le sujet prend des risques inconsidérés (surtout au volant de sa voiture) et perd toute appréciation objective de la situation réelle.

La phase d'ébriété est reconnaissable par la démarche instable, la parole hésitante, la pensée confuse, des gestes non contrôlés et non coordonnés ; elle se manifeste par certains signes somatiques : pupilles dilatées, nausées, vomissements ou diarrhée.

La phase dépressive conduit le sujet au sommeil. Quelquefois, l'ivresse peut évoluer vers un coma; le sujet est dans un très profond sommeil : les pupilles dilatées, l'absence de réactions aux différentes stimulations, les vomissements et la perte d'urine reflètent la gravité de cet état, qui, comme tout coma toxique, doit être traité en milieu hospitalier.

Certains états d'ivresse alcoolique s'accompagnent d'hallucinations, de convulsions ou de délires et peuvent être à l'origine des réactions violentes du sujet. Les thèmes de jalousie ou de persécution sont fréquents dans les formes délirantes. Dans d'autres cas, l'ivresse engendre un état de dépression pouvant être dangereux et conduire au suicide.

Certains sujets ivres peuvent présenter des troubles de mémoires transitoires dont ils prennent conscience : ces épisodes appelés "trous noirs" ou "black out" sont très angoissants et difficilement avoués.

EFFETS À COURT TERME : TAUX D'ALCOOLÉMIE:

L'alcool est rapidement absorbé dans le système sanguin à partir de l'intestin grêle, et plus lentement au niveau de l'estomac et du gros intestin. Proportionnellement à sa concentration dans le sang, l'alcool ralentit l'activité de certaines parties du cerveau et de la moelle épinière.

L'alcoolémie est la teneur en alcool du sang, exprimée en grammes par litre. Le taux d'alcool dans le sang, appelé taux d'alcoolémie, varie selon:
  • la quantité d'alcool absorbée pendant une période donnée;
  • la taille, le poids, la corpulence, le sexe et le métabolisme du consommateur;
  • le type et la quantité d'aliments dans l'estomac.
Au Québec, conduire avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0,08 % (ce qui représente plus de 80 mg d'alcool pour chaque 100 ml de sang), est une infraction criminelle.
EFFETS À LONG TERME:

Si la consommation modérée d’alcool procure du plaisir et favorise la vie sociale, il n’en va pas de même pour la consommation excessive ou dépendante. Celle-ci est susceptible de perturber gravement la vie sociale et familiale. L’alcool est présent dans 25% des divorces et dans la majorité des cas de mauvais traitements d’enfants. Tant la personne directement concernée que ses proches sont alors confrontés à des souffrances importantes. Celles-ci ne peuvent s’exprimer en chiffres ou en symptômes mais elles portent lourdement atteinte à la qualité de vie.

EFFETS PSYCHOLOGIQUES:

Les tests psychologiques montrent qu'une consommation quotidienne de 60 ml/jour entraîne des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l'apprentissage, l'appréciation de l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexe :
anxiété et dépression ;
  • négation véhémente du problème, souvent provoquée par la culpabilité et la honte ;
  • tendance à blâmer les autres, la famille, les amis, les compagnons de travail pour les
  • problèmes dus à la boisson ; affaiblissement des facultés intellectuelles - obnubilation de l'esprit.
EFFETS PHYSIQUES:
La consommation excessive a des impacts sur la santé, la situation sociale (difficultés professionnelles, conjugales, sociales) et la dépendance (nécessité de boire pour fonctionner " normalement ", nécessité d’augmenter les doses et perte de maîtrise de sa consommation). Elle encourt :
  • dommages au cerveau, au pancréas et aux reins ;
  • altération progressive de la personnalité, affaiblissement de la mémoire, problèmes de concentration, altération des facultés de raisonnement ;
  • pression artérielle élevée, risques d’hémorragie cérébrale ;
  • atteinte du muscle cardiaque ;
  • hépatite alcoolique et cirrhose du foie ;
  • cancer (estomac, bouche, larynx et oesophage) ;
  • impotence et stérilité ;
  • vieillissement prématuré.

CONSÉQUENCES SOCIALES:

À long terme, l'alcool a également des effets négatifs sur le plan affectif, social et professionnel :
  • problèmes de relations avec le conjoint et les enfants (chicanes, mauvais traitements, non
  • respect de la parole donnée) ;
  • Troubles émotifs et comportementaux chez les enfants ;
  • absentéisme ou baisse marquée de rendement au travail ;difficultés financières.

LES COÛTS DE L'ALCOOLISME:

Selon une importante étude sur les coûts reliés à l'abus des substances au Canada, 6 701 Canadiens ont perdu la vie suite à la consommation d'alcool en 1992. L'alcool est la première cause des décès survenus lors d'accidents. Au Canada, on estime que 1 021 hommes et 456 femmes sont décédés dans les accidents d'autos causés par l'abus d'alcool. Les cirrhoses du foie ont provoqué 960 décès et il y a eu 908 suicides reliés à l'alcool.
En regard de la morbidité (maladie) reliée à l'alcool, il est estimé qu'il y a eu 86 076 hospitalisations en 1992 (56 474 hommes et 29 602 femmes). Ces personnes ont utilisé un total de 1 149 106 jours d'hospitalisation (755 205 pour les hommes et 393 902 pour les femmes). Le plus grand nombre d'hospitalisations reliées à l'alcool est dû à des chutes accidentelles (16 901), au syndrome de la dépendance alcoolique (14 316) et aux accidents de véhicules à moteur (11 154).

Près de 6,3% des Québécois âgés de plus de 15 ans ont une consommation à haut risque en terme de santé, de situation sociale (difficultés professionnelles, conjugales, sociales) et de dépendance (nécessité de boire pour fonctionner "normalement"; nécessité d’augmenter les doses et perte de maîtrise de sa consommation).

LES DROGUES: GÉNÉRALITÉS - DÉFINITIONS

DROGUE: est toute substance, autre que les aliments, qui est absorbée pour modifier la façon dont le corps ou l'esprit fonctionne. (Santé Canada).
Agissant sur le système nerveux central, l'usage abusif d'une drogue provoque des perturbations physiques et mentales ainsi qu'un état de dépendance physique, un état de dépendance psychologique et de tolérance.

NARCOTIQUE: Substance provoquant un état de torpeur ou un sommeil artificiel. Narcotique vient du grec «narkè » qui signifie "torpeur" : ralentissement des fonctions vitales et/ou de l'activité psychique, diminution de la sensibilité. (Santé Canada)

PSYCHOTROPE: est toute substance qui agit sur le psychisme en modifiant le fonctionnement mental, entraînant des changements dans les perceptions, l’humeur, la conscience, le comportement et diverses fonctions psychologiques et organiques. Le terme psychotrope signifie littéralement "qui agit, qui donne une direction (trope) à l'esprit ou au comportement (psycho).De manière spécifique, un psychotrope réfère aux médicaments utilisés dans le traitement de désordres mentaux, tels les neuroleptiques, les anxiolytiques, etc.

STUPÉFIANT: se dit des substances dont les effets psychoactifs peuvent entraîner des effets de tolérance et de dépendance. Plus correctement, ce terme ne devrait s’utiliser que pour désigner les dépresseurs du système nerveux central tels les opiacés.

CLASSIFICATION DES DROGUES: Les drogues sont classées selon une échelle de dangerosité, en trois catégories, selon leurs effets sur le système nerveux central :
Perturbateurs: canabis, solvants et produits volatiles, hallucinogènes

Stimulants: caféine, amphétamine, nicotine, cocaïne

Dépresseurs: Alcool, Barbituriques, Benzodiazépines, Opiacés

TOXICOMANIE:

Selon l'Organisme Mondial de la Santé (OMS), la toxicomanie est vue comme:
  • Un désir ou un besoin invincible de consommer une substance;
  • Une tendance à augmenter la dose (tolérance);
  • Une dépendance psychologique et souvent physique à l'égard des effets;
  • Des conséquences (émotives, sociales, économiques) nuisibles.

QUELQUES MOTIFS DE CONSOMMATION:

  • Satisfaire la curiosité, le désir d'expérimentation afin de connaître l'effet du produit
  • Recherche l'évasion, l'effet réputé, l'euphorie, le bien-être;
  • Répondre aux pressions du groupe; conformisme (le monde de la musique rock).
  • Favoriserles échanges: (ex. L'alcool = lubrifiant social);
  • Besoin d'assurance et de confiance en soi ; pour faire face aux problèmes;
  • Augmenter la créativité et la performance artistique; favoriser, par les hallucinogènes,
  • l'expérience religieuse;
  • Réduire l'angoisse, oublier une peine ou un échec;
  • Augmenter l'appétit sexuel.


CONSÉQUENCES DE L'ABUS:

Les drogues peuvent être consommées de façon modérée ou abusive, mais les conséquences ne sont pas les mêmes dans les deux cas. Les risques associés à la consommation de drogues (dépendance, endettement, judiciarisation, etc.) peuvent varier selon la personnalité de l'individu, son environnement, la nature et le statut légal des produits consommés ainsi que l'usage qu'en fait la personne.

Les drogues sont considérées dangereuses lorsque leur utilisation entraîne des conséquences négatives pour le bien- être physique, mental, social et économique du consommateur.

L'ASSUÉTUDE :

  • Détourne la personne de tous ses autres centres d'intérêt
  • N'est pas une expérience agréable
  • Est l'incapacité de choisir de ne pas faire quelque chose
  • Est un piège dans lequel toute personne peut tomber

TOLÉRANCE / ACCOUTUMANCE:

Avec le temps, le consommateur régulier de drogue a besoin d'augmenter sa dose pour ressentir les mêmes effets. Nous parlons alors de tolérance au produit. Cette hausse de la consommation accroît le risque d'affecter sa santé.

On a longtemps considérée la tolérance comme un phénomène exclusivement physiologique, une conséquence de l'adaptation de l'organisme à un produit régulièrement absorbé de sorte qu'il faille de plus en plus de ce produit pour atteindre l'effet recherché. On reconnaît aujourd'hui qu'elle constitue aussi une réalité psychopharmacologique (en rapport aux effets exercés par des substances sur le psychisme). Occasionnellement et pour certains produits (ex : marijuana), on observe une tolérance inversée. Il s'agit d'une condition dans laquelle la réponse à une même quantité de substance apparaît plus rapidement ou plus intensément à la suite d'un usage répété. Enfin, on parle de tolérance croisée lorsque la tolérance envers une substance se généralise à d'autres substances dont l'action est semblable, par exemple, entre les anxiolytiques et l'alcool.

SYNDROME DE DÉPENDANCE / ADDICTION:

La dépendance se définit par l'état résultant de l'absorption périodique ou continuelle d'une drogue. Selon la nature de la drogue consommée (médicaments, tabac, alcool, haschisch, héroïne), l'état du sujet et sa tolérance au produit, la dépendance peut être psychique ou physique.

Une dépendance, c'est l'ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques survenant à la suite d’une consommation répétée d’une substance psychoactive, typiquement associés à un désir puissant de prendre la drogue, à une difficulté à contrôler la consommation, à une poursuite de la consommation malgré des conséquences nocives, à un désinvestissement progressif des autres activités et obligations au profit de la consommation de cette drogue, à une tolérance accrue, et, parfois, à un syndrome de sevrage physique.

Le terme addiction réfère de plus en plus à la compulsion et au contrôle des impulsions, c'est-à-dire au comportement, plutôt qu'au produit, ou en l'absence d'un produit comme dans le cas du jeu pathologique. Le terme dépendance est d'abord axé sur les produits, la notion de tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir un effet constant) et de sevrage (symptômes en cas de cessation brutale de la consommation). Le terme dépendance reste le terme de référence dans les manuels diagnostics internationaux.

DÉPENDANCE PHYSIQUE:

La dépendance physique se traduit par des troubles organiques dès que la drogue cesse d'être consommée : c'est l'état de manque, caractérisé par des vomissements, des crampes, une angoisse intense, etc.

La notion de dépendance physique se rapporte au syndrome de sevrage qui lui est consécutif. Elle résulte de l'adaptation de l'organisme à un psychotrope de sorte qu'un arrêt de consommation suscite des réactions psychologiques et physiologiques.

L'intensité des symptômes diffère selon les substances, l'individu et les habitudes de consommation. L'explication médicale, voire neurobiologique, de ce phénomène parle du temps requis (généralement de 7 à 10 jours) par l'organisme pour rétablir l'équilibre suite au dysfonctionnement de certains neurones.

DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE:

La dépendance psychique se traduit par le besoin de consommer des drogues modifiant l'activité mentale. L'abstinence provoque un désir compulsif, tyrannique, de recourir de nouveau au produit.

La dépendance psychologique s'inscrit dans un processus à caractère compulsif afin d'amener le consommateur à se sentir bien ou à mieux s'adapter à la réalité. C'est un mécanisme d'adaptation coûteux, voire destructeur. Elle repose davantage sur les caractéristiques de l'individu (habitudes, états affectifs, styles de vie) que sur la substance elle-même.

La dépendance psychologique est souvent définie par le mot anglais "CRAVING" qui traduit bien l'envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit.

SYNDROME DE SEVRAGE:

On appelle syndrome de sevrage un ensemble de symptômes provoqués par l'arrêt brusque de consommation d'une substance psychotrope. Il varie en forme et en intensité non seulement selon les substances et les doses consommées, mais aussi selon le sujet et le contexte socioculturel où il se trouve (prison, hôpital, domicile).

On parle de sevrage lorsque l'arrêt ou la diminution de la consommation d'une substance (alcool, amphétamine, cocaïne, nicotine, opiacés, sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques) amène une modification comportementale inadaptée avec des répercussions physiologiques:

(ex. augmentation de la pression artérielle, de la fréquence respiratoire, du pouls et de la température corporelle) et cognitives. La plupart des symptômes de sevrage sont les opposés de ceux observés en cas d'intoxication avec la même substance.

Plus la durée d'action de la substance est prolongée, plus le délai avant l'apparition des symptômes de sevrage sera long et plus le sevrage pourra durer longtemps. Il va de soi que si la personne consommait plusieurs substances, les interactions compliqueront le sevrage. Les symptômes les plus intenses de sevrage cessent habituellement quelques jours à quelques semaines après l'arrêt de la consommation. D'autres symptômes peuvent durer pendant des semaines ou même des mois. Si les symptômes persistent, un trouble mental primaire (sans relation avec la médication) doit être envisagé.

Il peut être très dangereux, voire mortel, d'arrêter brusquement la consommation de certains psychotropes consommés régulièrement ou de façon soutenue. Ainsi, le sevrage d'anxiolytiques ou de somnifères doit se faire sur l'avis et sous la supervision d'une personne qualifiée.

RISQUES ET CONSÉQUENCES/RISQUES SUR LA SANTÉ MENTALE:

  • Court terme: confusion, angoisse, troubles mentaux passagers (bad trips)
  • Long terme: troubles de la personnalité, problèmes d'apprentissage, perte de mémoire.

RISQUES DE PROBLÈMES JUDICIAIRES:

  • Le produit étant parfois illégal, on risque l'emprisonnement et un casier judiciaire.

DOSE EXCESSIVE (overdose):

  • Dose qui peut causer des dommages physiques ou mentaux aussi graves que soudains, voire la mort.

DROGUES ACHETÉES SUR LE MARCHÉ NOIR:

  • On ne peut jamais savoir exactement ce qui est consommé.
  • Les 2/3 de tous les échantillons vendus sont différents de ce que prétend le vendeur.

DANGERS POUR LA SÉCURITÉ:

  • Réduction de la coordination physique (conduite automobile dangereuse)
  • Facultés affaiblies
  • Le mélange des drogues produit des effets imprévisibles.

RISQUES D'ENDETTEMENT:

  • Perte d'emploi
  • Faillite

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 07:35

UN MAL NON NÉCESSAIRE...

L'expérimentation animale est souvent sujette à contre-verse. Les conclusions sont complexes mais la souffrance et le gâchis financier et technique sont bien réels.

Ce tract répond aux questions le plus souvent posées par ceux qui défendent la vivisection ou qui sont septiques quant au mal fondé des expériences sur les animaux : il est effectivement mal, moralement, de tester sur des animaux, mais il n'y a aucune nécessite scientifique de le faire, bien au contraire.

N'est-il pas vrai que chaque découverte médicale majeure est le fruit de l'expérimentation animale ?Non. Depuis la création du Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1901, deux tiers des prix ont été attribués à des scientifiques utilisant des techniques substitutives à l'expérimentation animale.

La progression de l'espérance de vie est essentiellement due aux changements de mode de vie et aux progrès sanitaires.
Et les études chimiques et épidémiologiques (études du développement naturel des maladies au sein des populations humaines) ont eu l'impact le plus important sur la santé publique. Le lien entre le cholestérol et les maladies cardiaques fut établi grâce à l'épidémiologie, qui fut aussi le meilleur indicateur des facteurs du développement du cancer. Ainsi la corrélation entre la cigarette et le cancer fut découverte longtemps avant que le public ne soit averti des dangers du tabagisme : parce que l'expérimentation animale n'était pas arrivée aux mêmes conclusions !
Dans bien des cas, les résultats de la vivisection ont retardé les découvertes : celles de la transfusion sanguine (de 200 ans) ou des transplantations de cornées, par exemple.

En 1984, Sabin, l'inventeur du vaccin antipolio, déclara : "Le travail de prévention contre la polio fut retardé par une conception erronée de la nature de la maladie humaine, fondée sur le mauvais choix de modèle expérimental qu'était le singe."

Et pour les transplantations cardiaques, le professeur Barnard - pionnier dans ce domaine - affirme avoir perdu deux ans en travaillant sur les chiens, qui ne présentent pas de phénomène de rejet. L'être humain si !

Les cancers, avec, environ 25% des décès, sont le deuxième tueur occidental après les maladies cardio-vasculaires. On poursuit l'expérimentation animale depuis plus d'un siècle dans ce domaine sans avancée majeure. Les souris, très fréquemment utilisées, sont loin de correspondre à un modèle idéal : elles ont tendance à souffrir de formes de cancers différentes de celles des humains. Les recherches modernes in vitro en cancérologie se concentrent, elles, sur la façon dont s'opèrent les changements, notamment en matière de multiplication aberrante.

2. "Pourriez-vous donner des exemples de progrès survenus sans le recours aux animaux "Ils sont légion. La compréhension de la circulation sanguine, des groupes sanguins et du facteur rhésus. Pour les anesthésiques, le chloroforme, l'éther et l'oxyde nitreux. En chirurgie, l'ablation de l'appendice, l'extraction des calculs rénaux, la technique d'opération des enfants bleus, les réparations d'anévrismes cardiaques et de hernie inguinale, l'opération de la cataracte, l'ablation des ovaires en cas de tumeurs et les techniques stériles en matière d'asepsie opératoire. En épidémiologie, la découverte du lien entre cancer et tabac, des causes des maladies cardiaques et de nombreuses autres affections. Pour les hormones, l'identification de l'insuline et sa purification pour lutter contre le diabète. Parmi les médicaments, les bêtabloquants pour la pression sanguine, la digitaline en cas d'infarctus, la morphine contre la douleur, la quinine contre la malaria, et l'acide acétylsalicylique, ingrédient actif de l'aspirine.

La hanche artificielle fut inventée par John Chamiey, lequel refusait d'expérimenter sur les animaux. Sa prothèse est encore la référence pour les chirurgiens orthopédistes. Les premiers médicaments efficaces contre les leucémies infantiles aiguës apparurent dans les années 40 grâce à des études cliniques sur les patients. Un de ces médicaments, le Methotrexate, est encore très utilisé dans le traitement de ces leucémies et d'autres cancers. Le cromoglycate de sodium (Intal), pour prévenir l'asthme, fut découvert par un médecin, sans expérimentation animale.

3. "Existe-t-il des produits qui n'agissent pas de la même façon chez les animaux et l'être humain" ?Voici quelques-uns des plus connus:

• La pénicilline - elle tue les cobayes.
• La morphine - elle calme les gens et les rats, mais elle excite les chats et les souris.
• L'aspirine - elle provoque notamment de graves problèmes de grossesse chez les chattes.

Quelques exemples naturels : le persil est mortel pour les perroquets et l'abus de sel pour tous les oiseaux, l'amanite phalloïde ne dérange ni les limaces ni les écureuils.

Voici en microgrammes de produit par kilo de poids vif les résultats du test DL50 (qui détermine le dosage requis pour tuer 50% des animaux) de dioxine sur différents animaux :
- Rat femelle, 45 microgrammes par kilo de poids vif
- Rat mâle, 22 mg/kilo
- Cobaye, 1 mg/kilo
- Hamster, 5 000 mg/kilo

Parmi des animaux aussi proches, les grandes différences de toxicité démontrent clairement à quel point il est irrationnel d'exploiter cette sorte de données pour les êtres humains.Effectivement, certains produits chimiques fonctionnent pour tous les mammifères de façon similaire : le cyanure de potassium est un poison pour tous. Mais en matière de santé humaine, compter sur le hasard ne peut suffire.
4. "Cela veut-il dire que certains produits Inoffensifs pour l'animal présentent un risque pour l'homme" ?Les tests sur animaux ne sont pas un bon indicateur de ce qui peut se passer chez les humains. Des milliers de médicaments mis en vente se sont révélés dangereux à l'usage alors que les études sur animaux n'avaient pas signalé de risque.

• La Teropterîne était censée traiter des leucémies infantiles aiguës, mais les enfants mouraient encore plus vite que s'ils n'avaient rien pris. Pour la mettre au point, le projet avait pourtant sacrifié 18 000 souris.

• Destinée à soigner des problèmes cardiaques, l'Eraldine avait été largement expérimentée sur les animaux et avait satisfait toutes les autorités de contrôle. Aucun de ces tests n'avait laissé entrevoir les effets secondaires chez les humains : cécité, tumeurs, troubles stomacaux, douleurs articulaires.

• L'Opren, médicament antiarthritique, franchit "haut la main" tous les tests sur animaux. On ne le retira qu'après 70 décès et, chez 3 500 autres personnes, de graves effets secondaires dont des troubles de circulation et des lésions à la peau, aux yeux, au foie et aux reins.

• La Thalidomide, donnée aux femmes enceintes pour prévenir les nausées matinales, fut la cause d'environ 10000 naissances anormales - les photos d'enfants mal formés ont fait le tour du monde.

• Le Clioquinol, médicament antidiarrhéique, est à l'origine de 30000 cas de graves affections au Japon. Il a causé des cécités, des paralysies et des milliers de morts dans le monde entier.

• L'Osmosine était un médicament anti-inflammatoire : on lui doit 650 cas de graves effets secondaires et 20 décès.

• Enfin, citons l'exemple "déroutant" du Tamoxifène. C'était un contraceptif très efficace chez les rats. Mais donné aux femmes, il a accru leur fertilité. Des essais cliniques ultérieurs ont montré son utilité contre le cancer du sein, bien qu'il fût cause de cancers du foie chez les rats. Enfin, il s'est révélé être un carcinogène humain à long terme et fut retiré du marché.

Ciba-Geigy, un des, plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux, a reconnu qu'après les essais cliniques sur les humains, il devait retirer 95% des médicaments, qui avaient pourtant : sans encombre le stade des tests sur animaux !

5. "A part les différentes entre espèces, il n'y a pas d'autres problèmes."Faux. L'expérimentation animale complique et brouille les données. L'animal n'est pas un bon "matériel d'expérience".
Le stress et la détresse des animaux enfermés dans un laboratoire peuvent affecter les résultats, de même que des différences d'âge, de sexe, de régime alimentaire, et même de type de litière !

Les résultats d'un test strictement identique peuvent varier d'un laboratoire à l'autre, et même d'une heure à l'autre !
Les anesthésiants perturbent aussi les réponses, notamment en toxicologie. Mais là, les chercheurs ont trouvé la parade : en dépit de la loi qui les rend obligatoires sauf exceptions (les tests sur la douleur et les antalgiques, justement !), on s'en passe, de façon discrète. Et si les animaux souffrent, qui ira le raconter ?

Enfin, point capital, l'expérimentation animale induit les maladies de façon artificielle. Cela n'a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe à l'état naturel. Un cancer déclenché de toutes pièces ne correspond pas à celui qui surviendrait de lui-même.

6. "Quelles méthodes substitutives évitent d'utiliser les animaux ?"La recherche fondée sur l'utilisation de l'animal est une science du passé. Les chercheurs ont à leur disposition un bon nombre de techniques modernes moins coûteuses et plus fiables. Les études in vitro, les cultures de cellules et tissus, la modélisation par ordinateur et l'analyse biologique moléculaire approfondie présentent beaucoup d'avantages : des résultats rapides et des paramètres expérimentaux faciles à contrôler. Elles se concentrent sur les niveaux cellulaires et moléculaires du processus de la vie et offrent donc des informations plus utiles sur la façon dont les produits chimiques et les médicaments peuvent fonctionner ou causer des dégâts (étude sur l'ADN).

Par ailleurs, l'informatique permet d'analyser l'énorme base de données sur l'évolution des maladies à travers le monde, fournie par les études épidémiologiques.

De plus en plus de scientifiques travaillent exclusivement avec ces techniques. De même, ils abandonnent la première vague de cultures de cellules animales pour utiliser des cellules humaines, les seules à véhiculer un résultat directement transposable à notre espèce. Pourtant, pour les valider, on veut les comparer avec les expériences sur l'animal qui, elles, n'ont jamais été comparées quoi que ce soit pour juger de l'efficacité !

7. "Préfériez-vous voir mourir votre enfant plutôt que des animaux "?Heureusement, personne n'aura jamais à faire un tel choix. La question ne se pose donc pas ainsi mais entre une bonne et une mauvaise science.

La vivisection a indubitablement coûté la vie à beaucoup d'enfants. Génératrice de résultats inexacts et dangereux, elle fait perdre énormément de temps et de ressources précieuses.

En outre, expérimenter sur les animaux n'a jamais dispensé d'expérimenter aussi sur des humains, dans les stades ultimes d'évaluation de la toxicité et de l'efficacité d'un produit.

Et afin d'aider nos enfants, nous devons tout mettre en œuvre pour prévenir les causes de leurs maladies et de leur souffrance, sans nous laisser influencer par ceux qui ont des intérêts financiers dans la recherche animale et essaient de nous faire croire que leurs méthodes obsolètes et inexactes pourront sauver des vies.

Un exemple : les études sur la carence maternelle, au cours desquelles des singes sont enlevés à leurs mères et maltraités, représentent un incroyable gaspillage. La conclusion de ces études, à savoir que les mauvais traitements et le manque de soins entraînent des désordres psychologiques, n'est pas une révélation stupéfiante ! Cela ne justifie ni les souffrances d'innombrables animaux ni les millions de francs dépensés. Et pendant ce temps, les programmes pour venir en aide aux enfants maltraités et abandonnés sont privés des fonds dont ils auraient tant besoin.
8. "Les fonds destinés à la recherche sont-ils bien employés" ?Toutes les recherches ne sont même pas considérées comme indispensables, de l'aveu de nombreux chercheurs : répétitions inutiles, travaux sans intérêt réel, réalisés surtout pour obtenir de la notoriété et des crédits. Dans le monde scientifique, il faut "publier [des résultats] ou périr". Et tant pis pour les gaspillages en vies animales et en deniers publics…

De plus, il y a toujours une résistance aux idées nouvelles, particulièrement en science. Considérez la réticence qu'ont eue nos ancêtres à accepter la théorie de Copernic de la rotation de la terre autour du soleil, ou celle de Galilée. La vivisection persiste par la volonté de la communauté scientifique de protéger son pouvoir et par celle des puissants fabricants de vendre leurs médicaments, produits chimiques, etc., qu'ils soient sûrs ou pas.

9. "L'expérimentation animale est malgré tout un gage scientifique de sérieux et de sécurité".Si c'était vrai, il n'y aurait pas tant d'accidents graves et de médicaments retirés du marché. Ils se comptent par milliers, tous ces produits qui n'avaient pas posé de problèmes aux animaux et dont la toxicité s'est révélée sur les humains.

Dans une étude britannique sur le cancer, des chercheurs ont constaté, apparemment satisfaits, que le taux de corrélation entre leur modèle, le lapin, et l'être humain était de 37%. Il serait donc plus sûr de jouer à pile ou face !

Et les laboratoires américains ne savent plus quoi faire de leurs chimpanzés : même eux ne développent pas le sida. De leur propre aveu, chaque primaterie de 200 individus "inutiles" leur coûte un million de dollars par an (magazine Science avril 1997).

Une récente étude effectuée sur sept ans par l'université très respectée d'Uppsala (Suède), recueillant les résultats de 84 laboratoires internationaux, a montré que les essais d'innocuité des médicaments antisida sur d'autres espèces sont moins fiables que les tests sur cellules humaines. En utilisant ces méthodes substitutives, l'étude a montré une amélioration de 50% dans les prédictions de toxicité par rapport à l'expérimentation sur des animaux entiers, vivants.

10. "Les animaux ne sont-ils pas nécessaires pour les transplantations d'organes humains ?"Les chercheurs et le grand public voient souvent dans les transplantations un progrès médical considérable, mais la majorité des maladies de cœur, de foie et de reins (les organes le plus souvent transplantés) peuvent être évitées par une médecine préventive et un mode de vie plus sain. Voilà les stratégies les plus sensées et les plus efficaces pour faire régresser les maladies et désordres qui sont à l'origine de ces transplantations.

Toutefois, quand il faut les envisager, il est clair que les organes humains sont bien supérieurs aux organes animaux. Le système immunitaire humain rejette violemment tous les organes animaux implantés. Et ces scientifiques essaient de produire des animaux possédant de l'ADN humain pour réduire cette réaction immunitaire. Les sommes déjà dépensées pour vaincre ces obstacles sont énormes. Pendant ce temps, aucune campagne de prévention n'est mise en place.

Ces expériences de xénogreffes sont extrêmement dangereuses car les apprentis sorciers créent des nouveaux virus "recombinants" (entre les virus des espèces "mises en présence") qui risquent un jour de se répandre en faisant passer le sida pour une plaisanterie. Des études ont révélé que des virus porcins transmissibles ne pouvaient être supprimés des greffons, lesquels risquaient donc de contaminer les humains qui les recevraient. Source : Nature, vol. 389, 16 octobre 1997.

11. '"On tue des animaux pour bien d'autres raisons. Quelle différente voyez-vous entre tuer un port pour se nourrir et l'expérimenter pour notre bénéfice" ?

Les animaux souffrent pour de nombreuses "raisons" fort discutables, mais ils souffrent davantage et beaucoup plus longtemps dans les laboratoires. Vous connaissez sans doute la frayeur des chiens et des chats lors des visites chez le vétérinaire. Imaginez cela sans le réconfort d'un maître et en continu. Un chat peut avoir des électrodes dans le crâne pendant des mois, un chien absorber des produits chimiques pendant des essais toxicologiques de 52 semaines… Nous avons ainsi libéré (légalement !) des singes macaques qui avaient vécu plus de 20 ans dans les mêmes petites cages d'un laboratoire !

La vivisection resterait moralement condamnable même si elle était indispensable. Mais elle n'est l'est pas car les animaux ne représentent pas le bon choix scientifique. Si de pauvres malheureux sont expérimentés, ce n'est pas pour le bénéfice de l'humanité mais pour le profit des fournisseurs d'animaux de laboratoire et des grosses firmes qui ont des intérêts évidents dans tout ce commerce médico-pharmaceutique.

Ce que vous pouvez faire
• N'achetez plus de produits cosmétiques et ménagers testés sur les animaux - notre liste de marques est à votre disposition.

• Pour convaincre, faîtes passer le mot autour de vous avec nos tracts et nos autres documents (dossiers cosmétiques, etc.) - commandez-les nous.

• Informez-vous. Talis est là pour répondre à vos questions.

• Si vous donnez de l'argent à la recherche médicale, assurez-vous que l'organisme en question ne finance pas l'expérimentation animale. Demandez des garanties écrites.• Écrivez aux principaux décideurs (députés, ministres) et aux médias quand ils en parlent, afin d'exprimer votre opinion sur l'expérimentation animale.

• Aidez-nous à continuer la lutte contre l'expérimentation animale. Rejoignez Talis.Tous ensemble, en tant que consommateurs et citoyens, nous pouvons faire changer les choses. Ce fut le cas dans d'autres pays, alors pourquoi pas en France ?

Et en France ?

De tous les pays d'Europe, la France est celui qui expérimente le plus : 3 millions (chiffre officiel) à 4 millions (notre estimation) d'animaux sacrifiés chaque année, dans plus d'un millier de laboratoires.

Les textes de lois qui réglementent la vivisection et la fourniture des animaux sont insuffisant, mal rédigés ou pas appliqués Ainsi le décret de 1997 ne devrait pas permettre que des animaux volés finissent expérimentés, c'est pourtant le cas. En dehors des pourvoyeurs agréés (pas forcément honnêtes), la catégorie des "fournisseurs occasionnels" fait du texte une vraie passoire.

En conclusion

L'expérimentation animale est un mal non nécessaire. À cause d'une expérimentation animale qui ne remplît pas correctement sa fonction scientifique, n'importe quel produit nocif pour l'homme, mais pas pour le cobaye, arrive sur le marché, et pas seulement en matière de médicaments. Combien de fongicides, insecticides, pesticides ou de désherbants seraient retirés du commerce si on savait vraiment à quel point ils sont nocifs pour l'environnement et les consommateurs de produits agricoles ? (en 1997, une recrudescence des cancers du cerveau dus aux pesticides a été constatée chez les agriculteurs français.) Et combien d'additifs alimentaires sont en fait cancérigènes ? Pourtant ils ont tous été testés sur des animaux par des "professionnels".

Les statistiques (françaises notamment) relatent toutes une augmentation des cancers, Les puissants fabricants de produits chimiques ont trop à perdre pour tolérer que des méthodes substitutives, plus fiables, viennent remettre leur marché en cause.

Et au lieu d'investir dans la prévention, on inonde le marché de produits nocifs, et on en vend d'autres pour soigner les maux causés par les premiers.

Il est techniquement possible, scientifiquement souhaitable et moralement nécessaire de se passer de l'expérimentation animale.
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:26
Est-ce vraiment du hasard!
 
Un jeu de hasard est un jeu dont le déroulement est partiellement ou totalement soumis à la chance. Celle-ci peut provenir d'un tirage ou d'une distribution de cartes, d'un jet de
dé, etc.
Lorsque le jeu est totalement soumis au hasard, on parle de jeu de hasard pur. Lorsque le joueur doit déterminer son action en fonction d'événements aléatoires passés ou futurs et de probabilités, on parle plus volontiers de jeu de hasard
raisonné.
 
Exemple de jeu de hasard:
  • Loterie (Loto)
  • Jeu de dés
  • Jeux de casino (Roulette, machines à sous).
Les jeux de hasard sont les premiers jeux pratiqués par les jeunes enfants pour le plaisir. Le même terme désigne également les jeux d'argent pratiqués par les adultes, soit dans des établissements spécialisés, soit en achetant des billets auprès de commerçants comme en France les buralistes.

Les personnes qui s'adonnent aux « jeux » d'hasard et d'argent (gambling) peuvent développer une forte dépendance à ceux-ci. On nomme cette psychopathologie (addiction) « jeu pathologique ».
Que sont les jeux de hasard et d’argent?

Quatre critères font qu’un jeu est un jeu de hasard et d’argent :
  • le joueur mise de l’argent ou un objet de valeur lors de sa pratique du jeu;
  • cette mise est irréversible;
  • le joueur peut soit gagner, soit perdre;

l’issue du jeu repose en totalité ou en partie sur le hasard.On joue donc à des jeux de hasard et d'argent quand on gage de l'argent ou un objet, quand on joue aux appareils de loterie vidéo, à la loterie, au bingo, au kéno, aux paris sportifs, aux machines à sous, au poker, aux jeux de cartes dans les casinos, etc. Savez-vous que bien des croyances erronées circulent à propos de ce type de jeu? Par exemple, certaines personnes pensent qu’elles peuvent prédire quand une machine à sous va payer… Que lorsqu’on connaît bien les jeux de hasard et d’argent, c’est possible de prédire le prochain coup gagnant… Qu’on peut apprendre à bien jouer aux loteries vidéo… En réalité, c’est faux!

Le Gambling sur Internet

 

Le Gambling sur Internet est un nouveau type de jeu de hasard et d’argent qui comporte plusieurs pièges. Le Dr Robert Ladouceur, directeur du Centre québécois d’excellence pour la prévention et le traitement du jeu, a mené une analyse sérieuse de ce phénomène récent. En voici les faits saillants.

 

Puisque le jeu sur Internet n’est pas réglementé sur une base mondiale, d’aucun peut suspecter que certains sites de jeux vont tirer avantage de cette absence de législation dans le dessein d’utiliser des stratégies douteuses ayant pour but d’attirer les gens. Une de ces stratégies pourrait bien se traduire par l’utilisation de taux de retour exagérés pendant la phase d’essai ou de pratique.
Le taux de retour se définit opérationnellement comme étant le montant d’argent gagné divisé par le montant d’argent gagé, multiplié par 100. De manière à faire des profits, les casinos doivent utiliser un taux de retour inférieur à 100 %. Il apparaît très clair qu’aucun site ne peut offrir des taux de retour supérieur à 100 %; si c’était le cas, il perdrait de l’argent. Donc, l’utilisation de taux exagérés lors d’une session d’essai peut correspondre à une stratégie de renforcements visant à convaincre les joueurs potentiels de commencer à jouer pour de l’argent réel.
Justement, les renforcements monétaires font en sorte de garder le joueur au jeu plus longtemps (Dickerson, Hinchy, England, Fabre, & Cunningham, 1992; Ladouceur & Dubé, 1997). En fait, quand les joueurs vivent des renforcements (gains), ils ont tendance à vouloir reproduire le comportement qui les a fait gagner. De la même manière, les joueurs qui détiennent des pensées erronées face au jeu, comme la croyance qu’ils peuvent avoir le dessus sur le hasard ou sur les résultats du jeu, vont avoir tendance à maintenir leurs habitudes de jeu (Blaszczynski, 2000; Ladouceur, Sylvain, Boutin, & Doucet, 2002; Ladouceur & Walker, 1998; Milton, 2001; Toneatto, Blitz-Miller, Calderwook, Dragonetti, and Tsanos, 1997)

Une fois branché sur un site de jeu virtuel, le joueur se voit offrir l’opportunité de tester le jeu pour le plaisir avant de jouer pour de l’argent réel. Selon plusieurs opérateurs de site de jeux, la période d’essai procure les mêmes caractéristiques que les parties réelles. Cependant, aucune recherche n’a permis de déterminer si les taux de retour de la période d’essai s’apparente vraiment à ceux programmés pour des parties réelles.
Objectifs de l’étude

 

Le but de l’étude consistait à vérifier si les sites arborant des machines à sous procureraient des taux de retour exagérés pendant la période d’essai. Nous avons également voulu savoir si les taux de retour s’avéreraient semblables quand les gens jouent pour le plaisir (période d’essai) comparativement à lorsqu’ils jouent pour de l’argent réel. Afin de mener cette étude à bien, elle fut divisée en deux phases où les sommes d’argents jouées étaient enregistrées à chaque partie afin de calculer un taux de retour après 100 et après 500 parties.
 
Résultats

Les résultats de la phase 1 révèlent que 45 (39 %) sites offrent un taux de retour supérieur à 100 % après les 100 premières parties de la période d’essai; ces sites permettaient donc au joueur de faire un profit. De plus, 21 de ces 45 sites ont maintenu ces taux profitables au joueur pendant les 500 parties jouées. Comment ces sites réagissent-ils quand les joueurs parient de l’argent réel?

Dans la phase 2, 5 sites ont été aléatoirement sélectionnés parmi ceux présentant un taux supérieur à 100 % aux deux mesures de la phase 1 (100 parties et 500 parties). Les sites sélectionnés devaient fournir les mêmes jeux à la phase 2 que ceux investigués à la phase 1 lors de la période d’essai.

Une analyse descriptive montre que 4 des 5 sites sélectionnés ont présenté des taux de retour inférieurs à 100 % aux sessions de jeu réel. En tout, nous avons perdu de l’argent sur 4 sites et terminé sans profit ni perte sur le cinquième. Brièvement, aucun site visité n’a offert de taux de retour permettant de recevoir un profit encaissable, à l’opposé des parties d’essai.

Même si le jeu réel n’a pas été profitable sur les sites visités, on pourrait argumenter que les taux de retour rencontrés dans la phase 1 étaient dus au hasard. C’est pourquoi une troisième visite a eu lieu sur ces 5 sites afin de vérifier s’ils allaient à nouveau offrir des taux exagérés dans la période d’essai. Ils l’ont tous fait. Est-ce que la chance peut être du côté du joueur seulement lorsqu’il joue pour le plaisir?
 
Anecdotes
 
Certains sites offrent des crédits gratuits lorsque le joueur s’ouvre un compte pour jouer avec de l’argent réel. Cependant, des règles spéciales s’appliquent à ces crédits. Une de ces règles réfère au fait que les sites ne paieront pas les gains si le joueur ne joue pas un minimum de parties ou un minimum d’argent avec les crédits reçus.

Supposons qu’un joueur insère 80$ dans son compte et reçoivent 50$ en crédits gratuits. Le compte totalise 130$ dont il peut disposer pour jouer. C’est intéressant de noter que si ce joueur perd 45$, le site considère qu’il a perdu son propre argent (45$ des 80$), et ne va permettre qu’un encaissement de 35$. Mais, si le joueur gagne 45$ au lieu de perdre 45$, alors le site ne paiera pas le joueur en clamant que la gageure a été faite avec le 50$ de crédits gratuits (pas son 80$) et qu’il n’a pas joué assez de parties pour réclamer son gain.
De plus, plusieurs messages transmettant des pensées erronées ont été reçus. Par exemple, certains sites ont mis l’accent sur les bons résultats obtenus lors des parties d’essai et ont incité le joueur à utiliser ses habiletés dans des parties réelles (« Challenge your skill with real money »). Plusieurs sites utilisaient des fenêtres de style « Pop-up » pour envoyer des messages incitant le joueur à jouer pour de l’argent réel. Nous avons reçu des milliers de courriers électroniques durant et après l’expérimentation. Leur contenu favorisait souvent l’émergence des pensées erronées ou de l’illusion de contrôle : « Practice really does make perfect », « You are one of our smartest fun players », et « Based on your playing skills…».

Discussion

Cette étude a montré que certains opérateurs de sites Internet utilisent des taux de retour exagérés pendant la période d’essai et de l’information erronée afin d‘attirer les gens à leur site. Les taux exagérés peuvent avoir un impact sur la pensée des gens parce qu’ils leurs indiquent que s’ils ont gagné pendant la session d’essai, ils pourraient bien gagner également du vrai argent. Un tel renforcement peut inciter certains joueurs à tenter leur chance avec de l’argent réel et ainsi leur faire perdre de l’argent.

De plus, certains opérateurs n’hésitent pas à envoyer des messages qui suscitent l’émergence des pensées erronées sur le jeu, probablement dans l’espoir que ces pensées vont encourager les joueurs à visiter leur site. Puisque les pensées des joueurs sont directement reliées à leur persistance au jeu, (Blaszczynski, 2000; Ladouceur, Sylvain, Boutin, & Doucet, 2002; Ladouceur & Walker, 1998; Toneatto, Blitz-Miller, Calderwook, Dragonetti, and Tsanos, 1997), il est fort probable que ceux qui croiront ces publicités perdront leur argent lorsqu’ils joueront pour de l’argent réel.
Dans le contexte du jeu responsable, les gens devraient être mis au courant des dangers du gambling sur Internet, car ce dernier peut les mettre dans une situation à risque de développer des problèmes de jeu (Blaszczynski, Ladouceur, & Shaffer, 2004). C’est d’autant plus le cas chez les jeunes puisqu’ils se voient constamment offrir des liens directs avec des maisons de jeux lorsqu’ils naviguent ou jouent à des jeux en ligne. Griffiths and Parke (2002) ont revu les impacts négatifs possibles du gambling sur Internet.

Même si les gens ne développent pas de problèmes de jeu, ils vont probablement perdre de l’argent s’ils ne résistent pas à la tentation que leur procurent certains opérateurs de sites Internet. Et même s’ils gagnent de petits montants d’argent, ce n’est pas garanti qu’ils se feront payer. Afin de prévenir que les gens ne perdent beaucoup d’argent, ne pourrions-nous pas demander la collaboration des banques et des compagnies émettrices de cartes de crédits afin de les inciter à refuser de faire crédit aux clients qui dépassent certaines limites sur Internet. Serait-ce de l’ingérence ou de la prévention?
Les croyances erronées
Les jeux de hasard et d’argent ne sont jamais des jeux d’adresse ni de stratégie. La plupart des joueurs le savent et sont réalistes quant à leurs probabilités de gagner.

Malgré tout, certains joueurs entretiennent plusieurs idées fausses sur ce type de jeu. Ils croient par exemple qu’avec les bons trucs et les bonnes stratégies, la chance jouera forcément en leur faveur. Ou encore, que doubler la mise ou changer de machine à sous exercera une influence sur leur probabilité de gagner.
C’est un piège! Il n’existe aucun truc pour contrôler la chance ou le hasard. Aux jeux de hasard, les porte-bonheur, les chiffres chanceux, les calculs savants n’augmentent jamais les chances de gagner. Voici quelques repères pour y voir clair…

La chance peut-elle sourire?
L’être humain a longtemps pensé que des forces mystérieuses agissaient sur son destin. Encore aujourd’hui, certains voient la chance comme une personne qui leur sourit ou les boude ou comme un pouvoir qu’ils peuvent acquérir. Un joueur peut avoir la certitude que, par exemple, c’est en jouant souvent qu’il deviendra meilleur ou plus chanceux. En réalité, c’est souvent tout le contraire...

Le hasard se contrôle-t-il?
Le hasard est un événement imprévu ou imprévisible, sur lequel une personne n’a aucun pouvoir. Il arrive qu’un joueur pense qu’il peut contrôler le hasard ou qu’il lui est possible de développer assez de compétences personnelles pour l’apprivoiser et l’utiliser à ses propres fins. Mais en réalité, aucune compétence personnelle ne peut agir sur le hasard. On ne peut jamais contrôler le hasard.

 

Un tour de jeu influence-t-il les tours de jeu suivants?
Le fait de gagner à un jeu de hasard constitue toujours un événement indépendant. Par exemple, imaginez qu’au moment même où vous répondez au facteur qui frappe à la porte, la sonnerie de votre téléphone retentisse; cela ne veut pas dire que le téléphone sonnera chaque fois que vous ouvrirez au facteur. De la même manière, chaque tour de jeu est un événement indépendant : il n’est jamais influencé par les résultats des tours précédents.

 

Jouer longtemps augmente-t-il les chances de gagner?
Le Dr Robert Ladouceur, directeur du Centre québécois d’excellence pour la prévention et le traitement du jeu, a une démonstration toute simple qui illustre bien les chances de gagner au jeu. Il fait remarquer qu’en lançant une pièce de monnaie quatre fois dans un jeu de « pile ou face », il est possible de gagner trois ou quatre coups consécutifs. Toutefois, en poursuivant le jeu longtemps, on doit s’attendre à retrouver 50 % de piles et 50 % de faces. Autrement dit, plus on joue, plus les chances de gagner sont égales à celles de perdre.

Quelle est la meilleure façon de gagner?
Tel que l’indique le Dr Robert Ladouceur, la seule façon prévisible de faire de l’argent aux jeux de hasard c’est de se retirer dès qu’on fait un gain. En continuant à jouer, on se fait toujours rattraper par les statistiques. Il ne faut ni jouer longtemps, ni persister à vivre dans un univers régi par la chance et la malchance.

En d’autres mots…

 

Le hasard n’a pas de mémoire : une machine à sous ne risque pas plus de « donner » au centième coup qu’au premier. Chaque tour est un tour nouveau.

Le hasard est insensible : qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, que le joueur soit endetté ou riche ne change rien à ses chances de gagner.

Le hasard ne fait pas les choses à moitié : aux jeux de hasard et d’argent, on gagne ou on perd. On ne passe jamais proche.

Le hasard, ce n’est pas de la magie : les porte-bonheur, les numéros chanceux,c’est amusant, mais ça n’améliore pas les chances de gagner.

 

La loterie vidéo démystifiée

Selon le Dr Gary Smith de l’Université de l’Alberta, la rapidité avec laquelle un joueur complète une partie sur un appareil de loterie vidéo contribue à le maintenir dans un état d’excitation. Et le joueur a également l’impression qu’il y a dans ce type de jeu une logique, un système qu’il pourra arriver à maîtriser. Dans les faits, aucun joueur ne peut apprendre à bien jouer à la loterie vidéo. La seule logique qui y prévaut, c’est celle de l’inciter à jouer toujours davantage.

C’est pourquoi les appareils de loterie vidéo sont à l’origine du plus grand nombre de cas de jeu pathologique. Comme le souligne le Dr Smith, en s’y adonnant de façon excessive, le joueur en vient à oublier qu’il dépense de vraies sommes d’argent. Et cela met souvent en péril sa vie familiale, sociale et professionnelle.

Pour que ces jeux restent un divertissement

 

Pour que les jeux de hasard et d’argent restent toujours un divertissement, voici huit conseils utiles:

  • Assurez-vous que ce montant respecte votre réalité budgétaire.
  • Quittez le jeu :
  1. quand ce montant est dépensé;
  2. quand vous n’avez plus de plaisir;
  3. quand vous avez une autre obligation à respecter.
  • Planifiez votre activité de jeu afin d’éviter d’y aller sous l’impulsion.
  • Jouez pour le plaisir et jamais pour essayer de vous refaire. Prenez le temps de vous observer régulièrement pour vérifier si vous avez vraiment du plaisir.
  • Ne jouez jamais dans le but de régler un problème financier.
  • Rappelez-vous que ces jeux sont déterminés par le hasard et qu’il n’existe aucune façon de prédire les résultats ou de contrôler l’issue du jeu. On ne peut jamais devenir meilleur à ce type de jeu. Il n’existe aucune stratégie.
  • Si vous gagnez, sachez utiliser ce montant imprévu pour une autre source de loisir que le jeu.

Attention! Ces conseils s’adressent à des personnes qui n'éprouvent pas de problème de jeu. Actuellement, seule l’abstinence au jeu apparaît comme la solution à privilégier pour les gens qui ont déjà un problème de jeu.

 Depuis quelques années, la pratique des jeux de hasard et d’argent a pris de l’ampleur dans notre société et a gagné en visibilité. Les raisons de jouer à un jeu de hasard et d’argent sont différentes selon les gens. Mais en général, ils tentent leur chance de temps à autre en espérant gagner.

Même s’ils ne remportent pas la mise, le jeu demeure agréable pour eux. Pour la plupart, les jeux de hasard et d'argent constituent donc un simple divertissement et une source de plaisir.

 

Cependant, environ 2 % d’entre eux ont aujourd’hui un problème avec le jeu.

 

Les joueurs qui ont un problème avec le jeu sont poussés par l’impulsion de parier. Le jeu prend alors une telle importance pour eux qu’il en arrive à dominer leur vie. Pour ces joueurs, le problème peut devenir sérieux. Il peut entraîner des conséquences graves sur les plans économique, familial ainsi que sur le plan de leur santé, comme celle de leurs proches

.

Comment savoir quand le jeu devient un problème? Quels sont les signes avant-coureurs? Quelles sont les conséquences? Cette section vous aidera à détecter quand la pratique des jeux de hasard et d’argent devient à risque, tant pour le joueur que pour ses proches et son entourage, et quels en sont les impacts.

 

Les 10 indices du jeu excessif

 

Vous êtes vous-même joueur ou vous côtoyez quelqu’un qui joue aux jeux de hasard et d’argent? Pour vous aider à détecter quand le jeu peut devenir un problème, voici des repères et dix indices. Ils vous aideront à dresser le bilan de la situation.

  

Mentir Les personnes qui ont un problème avec les jeux de hasard et d’argent essaient en général de le cacher à leur entourage. Alors, ils commencent à mentir à leur conjoint, à leur famille, à leurs collègues et à leurs amis.

Vouloir « se refaire » Certains joueurs disent qu’ils retournent jouer pour « se refaire », pour essayer de récupérer l’argent qu’ils ont perdu. Ils se disent peut-être qu’ils arriveront à gagner un gros montant et qu’ils arrêteront de jouer. Ou encore qu’ils ont perdu parce qu’ils ont changé de stratégie ou qu’ils n’ont pas été chanceux.Mais c’est justement à force de jouer pour « se refaire » qu’un joueur finit par accumuler les pertes et souvent les dettes.

 

Emprunter de l’argent Que fait un joueur excessif pour se sortir des problèmes financiers dus au jeu? Il emprunte : à sa famille, à ses amis, à ses collègues ou même à des étrangers, sans toujours donner la vraie raison de ses besoins d’argent. Il peut aussi faire payer ses dettes de jeu par les autres. Il peut utiliser ses cartes de crédit jusqu’à leur limite ou hypothéquer une seconde fois sa maison.

 

Miser toujours plus Un peu comme une personne qui a des problèmes avec l’alcool ou les drogues, un joueur excessif doit augmenter sa « dose » de jeu pour éprouver du plaisir. Autrement dit : il a besoin de miser des sommes de plus en plus importantes pour atteindre l’excitation qu’il recherche. Malheureusement, plus il mise… plus il perd.
 
Être préoccupé par le jeu Dans ce cas, le joueur n’arrête pas de penser à ses dernières expériences de jeu et à ses prochaines tentatives. Il va jouer dès que l’envie lui passe par la tête. Et il cherche les moyens de se procurer de l’argent pour aller jouer.

Ne pas pouvoir s’arrêter de jouer Le joueur est conscient de toutes les conséquences négatives qu’entraîne sa pratique excessive des jeux de hasard et d’argent. C’est pourquoi il veut cesser de jouer. Il fait alors des tentatives en ce sens. Mais, malgré ses efforts répétés, le joueur ne peut pas résister à l’envie de jouer.
 
Jouer par besoin Lorsqu’il tente de réduire ou d’arrêter sa pratique excessive du jeu, le joueur présente des « symptômes psychologiques de sevrage ». Un peu comme une personne qui a des problèmes avec l’alcool ou les drogues, il devient alors irritable, impatient, agité ou tendu s’il n’a pas sa « dose » de jeu.

Jouer pour oublier En jouant, le joueur cherche à se changer les idées, à oublier ses difficultés, à diminuer son stress. Le jeu n’est plus un simple divertissement : il est à présent l’activité qu’utilise le joueur pour se sentir mieux, fuir ce qui le préoccupe. Et c’est là que le jeu devient lui-même une source de problèmes pour le joueur.

Voler ou frauder pour jouer
Malgré ses pertes, le joueur persiste à jouer et s’appauvrit sans cesse davantage. Emprunter de l’argent à sa famille, à ses proches ou ses collègues ne suffit plus. Pour financer sa pratique du jeu, pour tenter de régler ses difficultés en gagnant un gros montant, le joueur en vient à commettre des méfaits, des actes illégaux.

Jouer est plus important que tout Le joueur est devenu tellement dépendant du jeu et de l’espoir de « se refaire » qu’il s’enfonce de plus en plus dans les difficultés financières, familiales, sociales et professionnelles. Toute la vie du joueur tourne autour de sa pratique du jeu et tous les aspects de sa vie en sont graduellement affectés. Le jeu met alors en danger ses relations avec sa famille et ses proches, son emploi ou ses possibilités d’études ou de carrière.

 

Connaître les dangers des Jeux de hasard

La prolifération des jeux de hasard et des sites de paris sur Internet n’a fait qu’augmenter le nombre impressionnant de jeunes qui s’adonnent au jeu. C’est devenu chez les adolescents une dépendance plus importante que la cigarette, l’alcool ou les drogues. Selon un sondage de l’Université McGill, 30 pour cent des élèves montréalais de 1re secondaire jouent à des jeux de hasard au moins une fois par semaine et les adolescents sont de deux à quatre fois plus susceptibles que les adultes de devenir des joueurs compulsifs.

 

Qu'est-ce que le jeu excessif ?Les jeunes qui maîtrisent bien les nouvelles technologies se tournent de plus en plus vers les sites Internet de jeux de hasard parce qu’ils sont faciles d’accès, pratiques et anonymes. Un sondage mené par le Réseau en 2001 sur les activités des jeunes en ligne rapporte que deux élèves du secondaire sur dix ont déjà visité un site qui accepte des paris. Il suffit de disposer d’une carte de crédit reconnue, comme en possèdent souvent les étudiants universitaires et même certains élèves du secondaire

 

Au Canada et aux États-Unis, une loi interdit aux mineurs de parier sur Internet, mais elle est difficile à appliquer. Les jeunes cachent souvent leur âge et leur lieu de résidence quand ils s’inscrivent sur les sites de paris en ligne. En 2002, une étude de la U.S. Federal Trade Commission a découvert que, sur 100 sites de paris, 20 pour cent n’affichaient aucune restriction concernant l’âge des participants et que la majorité n’avaient aucun dispositif efficace pour empêcher la participation de mineurs.

 

Les jeunes n’ont pas à chercher longtemps pour trouver des jeux de hasard en ligne. Les casinos inondent Internet de leurs publicités, qui apparaissent sur des sites populaires auprès des adolescents et même des enfants. Beaucoup de jeunes parient sur des événements sportifs dans des sites qui classent ensuite leurs résultats par rangs et offrent des prix aux meilleurs joueurs. Ils ne sont pas considérés comme de « vrais » sites de paris parce que leurs participants ne jouent pas pour de l’argent. Il reste que c’est un apprentissage du jeu et que beaucoup de ces sites ont des liens vers de « vrais » casinos.

 

« Neopets.com », par exemple, est un site immensément populaire chez les préadolescents canadiens. Il peuvent y créer des animaux de compagnie virtuels don’t ils doivent prendre soin. Pour ce faire, on invite les jeunes à aller chercher dans des jeux des « néopoints » pour acheter de la nourriture ou d’autres produits. On y retrouve, en particulier, une section inspirée des casinos avec des noms comme « Neopoker », « JubJub Black Jack » et « Diceroo ». Dans le passé, Neopets a déjà encouragé ses jeunes utilisateurs à visiter les sites de ses commanditaires et à s’y inscrire. Et, bien sûr, les commanditaires en question sont souvent des sites de casinos et de jeux de hasard en ligne.

 

Pourquoi un site destiné aux 8 à 12 ans fait-il la promotion de sites de jeux et de paris pour adultes? En préparation de l’avenir! L’industrie du jeu figure déjà parmi les commerces les plus rentables sur Internet, et l’on prévoit que son importance va décupler d’ici quelques années.

 

L’idée est donc de développer le plus tôt possible chez la nouvelle génération l’habitude et le goût des paris et des jeux de hasard. Une stratégie que l’industrie n’admet pas ouvertement, mais cela ne l’a pas empêchée durant un congrès à Toronto en 2001 de faire souvent référence aux jeunes comme « marché potentiel encore inexploité ».

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 15:25

La Semaine québécoise de réduction des déchets bat son plein. La Ville de Gatineau et différents organismes font le point sur les efforts déployés pour améliorer la gestion des matières résiduelles.La Ville de Gatineau estime que les citoyens recyclent beaucoup plus depuis que les gros bacs de recyclage sont disponibles. La Ville a déjà distribué près de 80 000 bacs, et 140 autres, plus gros encore, sont utilisés dans des édifices à logements depuis peu de temps. « On pense que le taux de recyclage a augmenté de 20 % depuis qu'on les a distribués », estime le conseiller Patrice Martin.Cependant, des organismes de défense de l'environnement estiment qu'il reste beaucoup de travail à faire, et que l'approche de la Ville n'est pas forcément la meilleure. La directrice générale du Conseil régional de l'environnement et du développement durable de l'Outaouais (CREDDO), Nicole Desroches, déplore que la réduction des déchets ne soit pas mise en valeur par la Ville: « Tant mieux s'il y a le bac bleu immense. C'est prouvé que lorsqu'on a quelque chose de plus grand, on en met plus. Mais le but, c'est quand même de réduire à la source. Ce n'est pas parce que tu as un plus grand bac qu'il faut que tu consommes plus, et que tu en mettes plus dans ton bac. »Toutefois, des signes démontrent que de plus en plus de citoyens sont sensibles à la façon dont sont gérées les matières résiduelles. D'ailleurs, ils sont nombreux à s'être présentés à l'écofoire organisée samedi par la Ville de Gatineau. À cette occasion, de nombreux exposants et conférenciers expliquaient l'importance de recycler, mais aussi de réduire les déchets dans les foyers.Pour l'instant, les élus de la Ville de Gatineau se réjouissent de constater le nombre croissant de bacs bleus dans les rues de Gatineau. Ils espèrent que les bacs de compostage seront aussi populaires à compter de 2011.

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 07:52

Ce message est dédié à la mémoire de tous ceux qui partent beaucoup trop tôt!

Malheureusement, trop souvent autour de nous, un ami, un collègue ou un membre de notre famille est habité par ce sentiment ou cette pensée de vouloir mettre fin à ces jours! Certains vous diront que ce n'est qu'une minorité qui passent à l'acte, moi je répond à ceux-ci que c'est encore beaucoup trop et qu'il faut savoir écouter et décoder leurs souffrances profondes. Ces personnes doivent être consumé par un mal de vivre si intense...un mal d'être! J'espère que toutes ces personnes chercheront de l'aide quelque part, auprès des organismes ou d'un parent. Parce que si cela arrivait dans votre entourage... Sauriez-vous le voir venir!

LE SUICIDE

Le suicide (du latin suicidium, du verbe sui caedere « se massacrer soi-même ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, on parle aussi d’autolyse (du grec αὐτο- / auto- « soi-même » et λύσις / lúsis « destruction »).
Pour considérer qu'on est en présence d’un suicide, la mort doit être l’intention de l’acte et non simplement une de ses conséquences. Un attentat-suicide, par exemple, sera considéré comme relevant plus d’une action terroriste ou d'une forme de martyre, selon la personne qui parle, que du suicide. Si le suicide a des conséquences légales, il doit être généralement prouvé qu’il y a eu intention et mort pour que l’acte soit qualifié comme tel selon la loi.
Le suicide est un acte complexe, qu'on ne peut pas prétendre approcher avec une seule discipline. C'est pourquoi, lorsqu'on parle de suicide, il est logique de faire appel à la médecine, la psychopathologie, la sociologie, l'anthropologie, la philosophie, la théologie, l'histoire...

MODÉLISATION DU COMPORTEMENT SUICIDAIRE

« Il est très important de pouvoir modéliser le comportement suicidaire car sa prédictibilité est actuellement très faible. Bien que la majorité des sujets qui font une tentative de suicide ou se suicident ne sont pas connus comme souffrant d'un trouble psychiatrique, les enquêtes dites « d'autopsie psychologique » réalisées dans l'entourage de sujets suicidés nous montrent que 90 à 95 % des sujets décédés par suicide présentaient un trouble psychiatrique. »
— Conférence de consensus, La Crise suicidaire

Deux modèles principaux ont été développés pour expliquer et prévoir le comportement suicidaire. Ces deux modèles se complètent plus qu’ils ne s’excluent.

Le modèle stresse prédisposition:

Les auteurs partent des constatations suivantes : 90 % des victimes de suicide souffraient d’une pathologie psychiatrique au moment de leur mort mais beaucoup de patients psychiatriques ne font pas de tentatives de suicide. Un diagnostic psychiatrique est une condition nécessaire mais non suffisante pour se suicider. Il est donc nécessaire d’identifier des facteurs de risque suicidaire en dehors du diagnostic psychiatrique.

Une tentative de suicide antérieure est le meilleur prédicateur d’une tentative de suicide future mais seulement 20 à 30 % des patients qui se suicident ont fait avant une tentative de suicide. Un premier résultat important est que les patients qui font une tentative de suicide ne diffèrent pas significativement de ceux qui n’en font pas en termes de sévérité de la psychopathologie aiguë. Ceci va à l’encontre d’une idée reçue selon laquelle la gravité des symptômes prédispose au suicide.

Par contre, l’intensité de l’idéation suicidaire est un facteur de risque de passage à l’acte. Dans le risque suicidaire, la pathologie intervient par certains paramètres longitudinaux :

  • le nombre d’épisodes psychopathologiques avant la tentative de suicide est un facteur

  • pronostique,

  • l’âge de début de la pathologie : la précocité de l’âge de début est un facteur de risque.

Des éléments stables du comportement sont retrouvés comme des marqueurs de prédisposition :

  • la dimension d’impulsivité/agressivité ;

  • un trouble de la personnalité associé ;

  • des antécédents d’alcoolisme ou d’abus/ dépendance à une substance ;

  • le fait de fumer ;

  • un antécédent de traumatisme crânien ;

  • des antécédents familiaux de tentative de suicide ;

  • des abus et/ou violences dans l’enfance.

Le modèle dit du processus suicidaire:

C'est le modèle qui a été retenu par l’INSERM dans ses travaux sur le suicide. Il est possible d’observer un processus suicidaire chez l’individu avant le passage à l’acte. Les personnes suicidaires présentent une fragilité (facteurs de risque accumulés) qui les prédisposerait à réagir de façon inadaptée lors de situations stressantes. Une perte quelconque (exemple : perte d’un(e) ami(e) ou deuil d'un proche) enclenche le processus. Une période dépressive suit la perte ; puis l’étape de la crise s’installe. L’état de crise peut être accompagné d’idéations passagères qui se transformeront en rumination, puis en cristallisation (formation d’un plan précis pour passer à l'acte : où ? quand ? comment ?) pour aboutir à la tentative planifiée. Dans la majorité des cas, le suicide n’est donc pas un acte impulsif, mais plutôt un acte prémédité qui résulte d'un processus bien défini. Ceci permet de réaliser qu'une intervention spécifique est possible à chacune des étapes. La personne intervenant auprès d'un individu suicidaire doit être attentive aux signes associés à chaque phase du processus.

Le processus suicidaire est un processus qui se déroule sur quelques heures ou quelques jours. On y distingue trois étapes :

  1. Les pensées ou idées suicidaires (idéation suicidaire) ;

  2. La crise suicidaire : les pensées de suicide deviennent omniprésentes (ruminations) et le patient élabore des scénarios de passage à l’acte ;

  3. Le passage à l’acte suicidaire.

Les études faites sur la cognition du suicide ont trouvé les caractéristiques suivantes qui prédisposent au passage à l’acte suicidaire en situation de stress :

  • Tendance à se considérer comme perdant lorsqu’il est confronté aux risques psychosociaux ;

  • Incapacité à percevoir une possibilité de fuite, ce qui est à mettre en rapport avec une mémoire autobiographique remplie d’échecs et d’incapacités à résoudre les problèmes ;

  • Sentiment que personne ne peut rien pour lui (sentiment de désespoir).

Cette cognition particulière semble devoir être mise en relation avec un déficit des fonctions exécutives avec en particulier des difficultés dans l’élaboration des stratégies de prise de décisions comme cela a été montré dans une étude récente. Enfin, nous dirons quelques mots de la neurobiologie du suicide. Le trait très régulièrement retrouvé est le dysfonctionnement du système sérotoninergique que celui-ci soit attesté par une diminution des métabolites urinaires de la sérotonine, ou des métabolites au niveau du liquide céphalorachidien, ou encore par une baisse de la fixation de la sérotonine au niveau préfrontal.


PRÉVENTION DU SUICIDE


Le suicide est généralement annoncé ; beaucoup de suicidés essaient de prévenir leurs proches et laissent une lettre d'adieu afin d'expliquer leur geste. Ces pensées sont à prendre au sérieux ; s'il y a un risque de tentative de suicide, il faut en parler avec la personne ouvertement afin de pouvoir l'éviter. L'évocation de la mort avec une personne, poser la question « avez-vous pensé à la mort ? » n'est pas suicidogène, mais permet au contraire de montrer que l'on comprend la souffrance. Lorsque l'on discute, il ne faut pas porter de jugement ; on peut tenter de lui faire se remémorer d'anciens problèmes et les stratégies qu'elle avait mises en œuvre pour les résoudre.
Selon le professeur Michel Debout :


« Lorsqu’on pense qu’une personne va mal, il ne faut pas hésiter à lui dire ce que l’on ressent. Et la manière dont on lui dit est importante. Si vous lui demandez : « ça ne va pas ? », elle risque de se renfermer dans une réponse de type : « Mais si ça va très bien. » Alors que si vous dites « je te sens mal », vous vous impliquez personnellement, et vous montrez que non seulement vous offrez une écoute, mais même un véritable dialogue. À partir de là, tout dépend de la situation et de votre lien avec elle. Mais vous pouvez essayer de l’orienter vers un soutien, un spécialiste ou une association qui pourront l’aider. »


Les personnes qui ont fait une tentative de suicide sont en général prises en charge en service de soins aigus à l'hôpital (à la suite d'un empoisonnement ou à des blessures nécessitant souvent une réanimation). Une fois l'épisode critique surmonté et l'éloignement de tout danger vital, le patient est orienté vers un service de psychiatrie.

 L'hospitalisation est volontaire dans la grande majorité des cas, mais certaines dépressions sévères (mélancolie, dépression délirante) peuvent entraîner une hospitalisation à la demande d'un tiers, voire une hospitalisation d'office. Dans tous les cas, les sujets ayant fait une tentative de suicide doivent être évalués par un psychiatre, et souvent orientés vers une structure adaptée à la prise en charge d'une cause curable de suicide (dépression très souvent, mais aussi psychose, alcoolisme, etc.). Dans le cas d'un séjour en psychiatrie, il est proposé un suivi ultérieur en consultation psychiatrique (hospitalière ou avec un psychiatre libéral). Malgré ces efforts de prise en charge et la possibilité d'hospitalisation contre le gré du suicidant, en France, un quart des adolescents mineurs suicidants sortent de l'hôpital sans avoir eu de consultation psychiatrique.


Cette prise en charge des personnes qui tentent de se suicider est importante car les risques d'une nouvelle tentative sont grands (75 % dans les deux ans). Il est cependant aussi nécessaire de faire une prévention du suicide en amont. Cela passe par l'explication de ce qu'est la dépression. Il serait souhaitable que médecins (60 à 70 % des suicidants consultent un médecin dans le mois qui précède le passage à l'acte, dont 36 % dans la semaine qui précède), enseignants et de manière générale toute personne en contact avec des adolescents ou des personnes en détresse sociale soient formés, des campagnes publicitaires soient menées afin de sensibiliser l'ensemble de la population à ce problème et d'aider les personnes susceptibles de se suicider à abandonner cette idée en leur ouvrant la voie à d'autres alternatives.

L'idéal serait de convaincre la personne de consulter un médecin ou de contacter une association spécialisée. Si l'on sent que le passage à l'acte est imminent, il faut prévenir les secours (en priorité la régulation médicale, le « 15 » en France, le «112» en Europe pour les urgences diverses).

Cependant, l'écoute dans le but de faire exprimer à la personne ses difficultés ne constitue qu'un premier stade de la prévention.


(photo ci haut :Le suicude d'Ajax)




Aide téléphonique :

Ce premier stade est généralement pris en charge téléphoniquement par des associations.
Tous ces services (en France et en Suisse) « se cantonnent exclusivement à l'écoute » et n'interviennent pas « même sur demande expresse de la personne en détresse ».
Si la personne est jugée en danger immédiat, les intervenants du 1-866-APPELLE retraceront l'appel et enverront des secours. C'est une ligne d'intervention.
Sauf pour les anglophones où le service de SOS Amitié spécialisé peut orienter vers un psychiatre anglophone voire appeler les pompiers « à la demande expresse » de la personne.
SOS Amitié a aussi un service d'écoute par courriel mais avec des délais de 48h pour les réponses.


Aide internet :


Des forums francophones affirmant procurer un soutien psychologique existent actuellement sur Internet

Selon certains, il convient d'aborder ces sites avec circonspection en raison de :

l'impossibilité de contrôler la compétence des interlocuteurs : un site internet étant facile à créer, il n'apporte pas le gage d'une structure pratiquant la formation interne et l'évaluation de ses personnels;

le décalage culturel pouvant exister entre les personnes parlant la même langue mais pouvant être de culture très différente
.

Ces deux facteurs pourraient mener à une aide inadaptée, qui pourrait même être suicidogène.

SOS Amitié Internet, dans le prolongement de son écoute téléphonique, offre un service d'écoute web gratuit, fonctionnant par courriel, pour donner aux personnes la possibilité de mettre des mots sur leurs difficultés et leur souffrance. Les personnes qui répondent aux messages appartiennent à l'équipe d'écoute au téléphone et ont suivi une formation spécifique à l'écoute écrite. Les messages reçus reçoivent une réponse sous 48h.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 05:09
L'ENVIRONNEMENT

L'environnement est défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».

La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot environnement, a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et des dernières décennies. On peut aujourd'hui définir l'environnement comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions s'y déroulant, c'est-à-dire, comme tout ce qui entoure l'Homme et ses activités.

Au XXIe siècle, la protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s'est imposée l'idée d'une dégradation à la fois globale et locale de l'environnement, à cause des activités humaines. La préservation de l'environnement est un des trois piliers du développement durable et a été désignée comme l'un des huit objectifs du millénaire pour le développement.

Les conséquences à long terme : du chaud et du froid

L'Antarctique est un continent particulier. Réservé à la recherche scientifique au moins jusqu'en 2040 dans le cadre du Traité sur l'Antarctique, en hiver c'est un espace aussi vaste que l'Afrique et recouvert d'une calotte de glace de plus de 4.7 km d'épaisseur. En 1996, grâce à des mesures radars et sismiques on a également découvert sous la station scientifique Vostok un immense lac souterrain grand comme la Corse. A ce jour plus de 70 lacs ont été découverts sous l'Antarctique. Ils se sont probalement formés voici 35 millions d'années au cours de la glaciation de l'Antarctique et restent liquides suite à la chaleur dégagée par la Terre. Le lac Vostok devrait être exploré par une sonde Cryobot, la même que celle que la NASA envisage d'utiliser pour explorer les lunes de Jupiter ou de Saturne.

L'Antarctique : un laboratoire à ciel ouvert

Depuis que le Belge Adrien de Gerlache démontra pour la première fois en 1897 que l'homme pouvait hiverner en Antarctique, l'homme a décidé d'y passer quelques mois chaque année pour y conduire des expériences scientifiques. On y fait même du tourisme à partir du Chili.

Aujourd'hui 44 nations ont signé le Traité sur l'Antarctique et sont présentent sur le continent blanc. Elles y effectuent des relevés météo, étudient l'évolution du climat, la géologie, la glaciologie, le champ géomagnétique, le milieu marin, la faune et la flore du continent blanc. Avoir l'avoir quitté durant plus d'un demi-siècle (en 1961), en 2007 la Belgique réouvrit la base Roi Baudoin et partagea ses installations avec des scientifiques japonais.

L'Antarctique intéresse particulièrement les scientifiques car il s'agit d'un laboratoire à ciel ouvert. Non seulement on y découvre des météorites et des bactéries extrêmophiles mais les bulles d'air prisonnières de la glace contiennent l'état de l'air de la Terre depuis 500000 ans ! En effet, sachant que les masses d'air chaud se déplacent vers les masses d'air froid, durant l'hiver austral, le pôle Sud aspire l'air de toutes les régions du monde, en particulier toute la pollution dégagée par les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie. L'air se refroidissant en s'approchant du pôle, il se densifie et retombe sur le sol Antarctique en créant localement des vents très violents (vents catabatiques jusqu'à 25 m/sec).


L'analyse de la glace a ainsi permis de découvrir que les explosions nucléaires réalisées dans l'atmosphère dans les années 1950 avaient laissé des traces de métaux lourds jusqu'en Antarctique; les volcans européens y ont également déposés leurs cendres. Pire encore, le plomb utilisé du temps des Romains et dont beaucoup d'habitants souffrirent de saturnisme se retrouve aujourd'hui en grande quantité en Antactique ! Ainsi comme avec un gant blanc, en passant sur la surface de l'Antarctique nous pouvons connaître l'état de la planète.

Que nous apprend l'Antarctique sur les variations climatiques de la Terre ? Tout d'abord il y a la question du "trou d'ozone" qui ne cesse de s'accentuer au fil des années ainsi que nous le verrons en climatologie. En 2003 par exemple, sa taille correspondait à la surface du continent Antarctique ! Son évolution suit le taux de concentration des gaz à effet de serre dont les fameux CFC (chloro-fluoro-carbone). Le chlore en particulier est très sensible à la baisse de température stratosphérique. En 2003 la température à hauteur de la couche d'ozone ayant été proche de -90°C, c'est à cette époque que le trou d'ozone connut son expansion maximale.

Ensuite il y a l'immense collection de carottes de glace stockées dans les stations polaires et les universités. Des carottes de 3500 m remontant à environ 500000 ans ont été extraites du sous-sol de la station Vostok, considérée comme le "pôle du froid" (température moyenne de -55°C et record de -89.2°C !).

Calibrées, datées et analysées, une simple analyse visuelle permet déjà d'observer l'évolution du climat. Ainsi, les couches alternativement claires et sombres d'une carotte glaciaire ainsi que leur transparence donnent une indication sur la rigueur et la quantité de neige tombées durant les hivers et les étés. Observé en lumière polarisée (en plaçant la coupe mince en sandwich entre deux filtres polarisants), la couleur indique l'orientation cristallographique de la glace. Enfin, on voit que la glace est de bonne qualité et a donc subit peu de déformations lorsque les cristaux sont uniformes et peu fragmentés. On en déduit que le climat a changé lentement et n'a pas subit de brusques variations de températures.

En étudiant des milliers d'échantillons de cette manière, ces carottes de glace confirment le réchauffement actuel de l'atmosphère. Mais cela n'a rien d'artificiel. N'oublions pas que ce phénomène climatique est naturel et lié au cycle de Milankovitch : aujourd'hui, et depuis environ 10000 ans, nous sommes dans une période interglaciaire, ce qui signifie que la température globale du monde à tendance à augmenter puisque nous allons vers un radoucissement général du climat. La Terre a connu de nombreuses périodes glaciaires et interglaciaires et celle que nous connaissons aujourd'hui n'est que l'une d'entre elles. Cela dit, aujourd'hui l'impact de la consommation d'énergie de plus de 6.1 milliards d'individus et principalement des pays riches et émergeants ajoute une variable de poids à ce bilan, d'autant que la population augmente de manière exponentielle.


Dans les plus anciens échantillons de glace Antarctique on retrouve des traces d’air de la période chaude interglaciaire remontant à 120000 ans. En fait, la dernière déglaciation a libéré presque autant de gaz carbonique dans l’atmosphère que ce que nous avons produit durant l’ère industrielle. Le plus vieux pic apparaît soudainement, à l'instar d'un événement géologique. Il dura plusieurs milliers d'années puis décru lentement à mesure que les glaces prirent de l'extension. Avec le temps, les flocons de neige emprisonnèrent de moins en moins de gaz carbonique, jusqu'à ce qu'il réapparaisse il y a 20000 ans. On peut ainsi établir un lien entre la courbe de température de la neige polaire et la concentration du gaz carbonique.

Le réchauffement s'est ensuite stabilisé durant 10000 ans, le manteau de glace s'est retiré en permettant aux espèces de se développer. Sous la pression humaine, le taux de CO2 gagna à nouveau 50% et retrouva son niveau interglaciaire, mais à une vitesse 100 fois plus rapide. Durant la dernière glaciation, la température moyenne ne baissa que de 4°C dans l'hémisphère nord. Puis on a pu démontrer qu'à partir de 1975, année où la population mondiale dépassa 4 milliards d'habitants, il y eut une corrélation évidente entre cette croissance et l'augmentation de l'effet de serre. Selon les derniers modèles numériques, d'ici 100 ans nous devrions assister en Europe de l'Ouest à une augmentation de la température comprise entre 1.5 et 6°C. Autrement dit, nous sommes en train d'assister au plus grave changement climatique que la Terre ait connu depuis 1 million d'années !

Les conséquences de l'augmentation de l'effet de serre

Dans les années 1990 certains scientifiques pensaient encore que l'argument de l'effet de serre perdait de sa force : le signal du réchauffement global était masqué par un abondant bruit naturel. Pour dissiper les doutes il fallait donc veiller en permanence sur les océans et les terres, surveiller le métabolisme des animaux et des végétaux. Comme l'on écrit T.Crowley et G.North en concluant leur rapport sur l’état du climat en 1991, "l'augmentation de l'effet de serre est un événement majeur dans l'histoire du climat mais il présente suffisamment de périodes creuses pour que l'on prenne conscience de ses faiblesses, avant de considérer que nos modèles climatiques sont adaptés à la prédiction des changements globaux". Avec le temps cependant et l'accumulation de toujours plus de données allant dans le même sens, tous les chercheurs ont bien dû se rendre à l'évidence, le gaz carbonique perturbe le climat.

Aujourd'hui, la question est de savoir quelles seront les conséquences sur le climat d'une aggravation de l’effet de serre ? On peut répondre à cette question, mais les climatologues et les biochimistes avouent qu'il très difficile d'estimer l'influence des océans et de la couverture nuageuse et de les quantifier dans un modèle numérique. Toutefois la plupart des modèles prennent en compte aujourd'hui des données supplémentaires comme les effets des aérosols.

Globalement les modèles prévoient d'ici à 2100 un réchauffement global compris entre 0.8°C et 3.5ºC si les émissions de soufre s'accentuent ou entre 0.8°C et 4.5ºC si ces émissions sont stabilisées à leur niveau actuel. Pour l'IPCC (GIECC en français), les estimations oscillent entre 2ºC et 2.4ºC respectivement. Cette croissance s'effectue à un rythme constant compris entre 0.12ºC et 0.26ºC par décennie, un rythme plus rapide que tout ce qu'on a pu observer depuis 10000 ans. La tendance de ces courbes indique que la température moyenne du globe en 2100 serait plus élevée que tout ce qu'il a connu depuis 125000 ans.

L'augmentation de l'effet de serre aura pour conséquence de diminuer la température hivernale en haute-altitude et de renforcer de quelques centimètres la déjà trop abondante pluviosité annuelle sous les tropiques. Plus il y aura de vapeur d'eau dans l'atmosphère plus le phénomène sera important. Il s'emballera si bien que nous assisterons à un changement climatique sans précédent. Ce réchauffement provoquera également une fonte des glaciers qui perdraient environ 2% de leur masse, fonte qui libèrera plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère, ce qui donnera plus de précipitations, etc. Déjà actuellement beaucoup de glaciers canadiens et même français ont reculé d'au moins 1 km par rapport à 1950, et nous n'en sommes qu'au début... car comme le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique, nous subissons aujourd'hui les conséquences des actes que nos grands-parents ont amorcés il y a plus de 50 ans !

Suite à ce déséquilibre thermodynamique, l'eau et l'air se réchaufferont mais les calottes polaires ne pourront pas supporter ce régime. Si la calotte du pôle Nord disparaît, il n'y aura aucune conséquence car elle est constituée d'eau de mer gelée qui retournera à la mer. Comme actuellement le volume de glace occupe un certain volume d'eau (cf. Archimède), sa fonte va simplement réoccuper le volume actuel. En revanche, le pôle Sud est constitué d'un immense glacier d'eau douce. Sa fonte viendra alimenter les océans. Par voie de conséquence, selon l'IPCC vers 2080 le niveau des mers s'élèverait de 16 à 69 cm si les émissions des aérosols augmentent ou de 9 à 48 cm si elles se stabilisent (certains scénarii antérieurs prévoyaient une hausse jusque un mètre). Des terres basses tel le Bengladesh perdrait 20% de son territoire. Des dizaines de millions de personnes devraient alors être évacuées des îles à fleur d'eau et des deltas plats avec toutes les conséquences socioéconomiques qu'on peut imaginer.
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