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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 08:09
Faire rire pour mieux séduire
 

Québec avec un Q, en véritable laboratoire du coaching en séduction, ouvre occasionnellement ses colonnes virtuelles à des femmes.Très fair-play, nous sommes prêts à accueillir leurs conseils et leur vision de la drague d’une oreille attentive…

« Femme qui rit à moitié dans ton lit. » Celui qui a conçu cette phrase devrait se voir remettre un prix nobel. C’est la plus grande vérité que l’on puisse apprendre en matière de séduction. Désormais, messieurs, n’oubliez pas ce proverbe qui est votre meilleur ami.

Les hommes ont trop tendance à mal considérer les priorités. Un corps de rêve, soigné, musclé, parfumé ? Le modèle Brad Pitt ne séduit malheureusement pas à coup sûr. De la sensibilité, de la sincérité, et autres attributs fleur bleue qui finissent par « -ité » ? C’est touchant, certes. Mais si c’est votre seule carte, vous allez passer pour une chose molle, larmoyante, et à mourir d’ennui. L’argent impressionne, la tendresse rassure, et la culture passionne, pour un temps.Le secret d’un couple qui dure ? Le rire et le sexe.Vous n’êtes pas encore en couple, donc essayez d’oublier le second point pour le moment, et concentrez vous sur la qualité masculine numéro un, l’humour. Le couple et le sexe suivront vite.Quelques précisions sont cependant nécessaires :

Humour et blagues en série ne sont pas synonymes
L’humour à outrance éradiquera tout votre charme et vous rendra simplement lourd. Et enchaîner les blagues les unes à la suite des autres vous donnera très rapidement ce statut redoutable. Cela coupe toute conversation, et donne l’impression qu’à part vos vannes apprises par cœur, vous n’avez rien à dire.

L’humour est dans l’attitude ; manière de parler, rebondissements sur certains sujets, certaines remarques de votre interlocutrice, jeux d’esprit,… Vous donnez ainsi l’impression d’être détendu, sûr de vous, donc charmant. L’ambiance sera plus agréable que si vous entreprenez de lui exposer avec le plus grand sérieux et un peu de nervosité qui vous êtes, pourquoi, comment. Et d’accord, si vous y tenez, je vous autorise à une blague par rendez-vous, une seule. Mais vraiment bonne alors.

Humour en solo : zéro
Vous devez faire rire, j’espère que vous avez bien enregistré ce point. Mais si vous ne vous donnez pas la peine à votre tour de rire ou au moins sourire à celle que vous courtisez, tout est perdu. Elle aura l’impression d’être moins bien que vous, qui arrivez à vous montrer drôle, et rabaisser une femme au XXIème siècle est une mauvaise idée. Cette hiérarchisation du couple a pris fin dans les années soixante.

Votre conversation doit donc être comme un match de tennis, où vous vous envoyez mutuellement la balle du rire. Le courant passe beaucoup mieux dans ces conditions, et, de plus, on est beaucoup plus séduisant avec le sourire aux lèvres.
Humour, oui mais…

Une femme est un être assez compliqué et plutôt exigeant. Le sens de l’humour est primordial, mais ne se suffit pas à lui-même. N’oubliez pas donc, après la lecture de cette article, tout le BAba de la séduction, et sachez parfois redevenir sérieux l’espace d’un instant. Pour la laisser vous parler d’elle, pour lui montrer que vous avez aussi des choses profondes en vous, ou encore pour l’embrasser… Chose qui, vous verrez, s’avèrera un jeu d’enfant après tous vos efforts humoristiques.

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 09:18

… Avant d’apprendre à plaire

Comment convaincre que son produit est génial si vous n’y croyez pas ? Car, oui, la séduction, c’est savoir SE vendre.

La séduction est aussi une science et pas qu’un art. Pour bien vendre son produit, il faut y croire, et savoir parler avec le cœur.


Vous ne vous vendrez pas si vous ne vous aimez pas.

comment qu’on fait pour s’aimer ?

apprenez à vous plaire

Déjà : ne vous dites pas , « Il dit des conneries. Quand j’aurais une copine, là, j’aurais confiance en moi, je m’aimerais ». C’est prendre le problème à l’envers, et vous entreriez dans une phase d’onanisme intellectuel stagnant.

Des objectifs… !

Pour s’aimer, il faut devenir une personne que vous seriez capable d’aimer. Il vous FAUT des OBJECTIFS (action physique), et un JOURNAL (action psychologique).

 

Les objectifs vous aident à changer, le journal à constater vos progrès.

 

Vos objectifs peuvent être divers : se muscler, arrêter de fumer, se lever tôt, reprendre une activité que vous adoriez, se mettre au boulot, maigrir, apprendre à s’habiller, etc …

 

Il n’existe qu’une chose interdite (pour le moment) dans votre liste d’objectif : Les femmes!

 

Si ça vous tombe dessus : tant mieux. Mais ce n’est pas un but en soit. Les femmes font partie de votre vie, elles n’en sont pas le moteur. Car c’est un élément externe. Apprenez à maîtriser l’interne d’abord.

 


Dans votre journal, vous écrirez concrètement où vous en êtes par rapport à vos objectifs de changement. Le nombre de cigarette par jour, votre poids, etc ….

 

Et, quand vous en ressentez le besoin (GRAND MINIMUM une fois par semaine), vous détaillerez dans votre journal ce qu’il se passe dans votre tête, vos impressions, vos avancées


Exemple : vous voulez perdre du poids. Si vous vous êtes inscrit dans une salle de sport, c’est une avancée fondamentale.

 

Ce journal vous aidera à tenir la distance, car ce n’est pas toujours facile de persévérer sur la voie du changement et de l’amélioration. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour.

 

Une fois que vous commencerez à atteindre régulièrement vos objectifs et à ressembler progressivement à celui que vous rêvez d’être, vous aller vous aimer de plus en plus.

Ne vous négligez pas

C’est une chose primordiale. Se négliger, c’est envoyer un message dictant à son cerveau de NE PAS s’aimer. C’est clairement assumer le fait de se mépriser.

 

Petit test : Imaginez vous un homme dépressif.

 

Il avait des cernes, et il était mal rasé, exact ?

 

La physiologie modifie l’état, et l’état modifie la physiologie. Ne laissez pas votre corps partir en sucette pour éviter que votre mental suive son chemin.

 

On se douche, on se rase, on s’habille bien. C’est de l’aide à l’autosuggestion.

 

Il vous est déjà arrivé de vous faire un clin d’œil dans le miroir et de vous dire « Beau gosse ! » en souriant ? Vous aviez pris soin de vous, vous étiez bien dans vos pompes.  Et c’est en prenant soin de vois que vous aurez ce genre de pensées de plus en plus régulièrement.

 

« Je suis ce que je suis. J’arrive à rien, je me déteste. » VERSUS   »Je suis ce que je suis. J’ai toujours ce que je veux, je suis le meilleur. »

 

C’est le même homme. C’est vous, moi, votre fils, votre pote, … En tout cas, il n’y en a qu’un des deux qui aura ce qu’il veut. Celui qui y crois.

 

Vous êtes le meilleur, prenez le temps d’en être sur. Vous valez le coup, et même plus que ça.

 

Dernière petite chose : Souriez. Même, forcez vous à sourire quand ça ne va pas, ça vous apportera beaucoup.

 

C’est peut-être compliqué de changer le monde, soit, mais changer ce qu’il se passe dans votre tête pour le voir – et vous voir – mieux, ça peut se faire du jour au lendemain.

 

Sachez que faire comme si en attendant de pouvoir faire pour de vrai est bien mieux que de ne rien faire ou de se laisser aller.

 

À tout mes lecteurs, aimez-vous!

maky

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 22:15

la Séduction visuelle / le " Eye contact"

L’Eye Contact est aujourd’hui une des armes les plus importantes du player. Mais comment en faire usage, sans en faire trop? Nous avons tous eu droit à notre lot de regards dans la rue, mais combien ont su répondre correctement ? Alors que le regard prends une place de plus en plus intéressante dans notre monde, nous allons analysez les différentes façons d’aborder une femme avec un EC. Mais nous verrons aussi comment répondre, et de quelle manière. Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un EC ?


Généralité de l’Eye Contact
L’Eye Contact (EC dans son abréviation) est un des signes très important faisant partie de la séduction moderne. Certains players, pour montrer leur attirance à une femme, utilisent leurs openers et « paradent », tandis que d’autres, ne font qu’usage de leurs deux yeux pour montrer une éventuel intérêt.


Un regard peut être perçu de différentes façons, et pour cause, dans notre société moderne, il est souvent en rapport avec le respect. Les regards peuvent mettre mal à l’aise, tout autant qu’ils peuvent être preuve de sincérité. Prenons par exemple les journaux télévisés, comme le « Journal de 20h » ou n’importe quelle autre émissions attirant des invités d’actualités. Ces derniers, pendant leurs temps de parole, ne quittent jamais des yeux le présentateur. Même constat dans les entreprises, en discutant avec son patron ou associé, il est très mal vu de ne pas regarder les yeux son interlocuteur. C’est une preuve de confiance en soi et de sincérité. Mais comment appliquer ces conseils à la gente féminine ?
Tout d’abord, sachez regarder une femme dans les yeux. Si vous l’analysez de haut en bas, vous pouvez faire une croix sur cette dernière. Voyons d’abord plusieurs combinaisons. Si vous la remarquez et attendez le dernier moment pour lui lancer un EC, elle ne vous regardera pas ou tournera la tête des que vos deux regards se rencontreront. Si vous la regardez de trop loin, le lien ne sera pas assez fort et vous arriverez au même constat. Mais, alors comment procéder?



C’est tout simplement en appliquant la méthode la plus basique, que vous arriverez à vos fins. Soutenez un regard du début à la fin ! En regardant, de loin, votre cible arriver face à vous, regardez la droit dans les yeux. Elle devrait soutenir le regard jusqu’au dernier moment.



L’expérience à prouvée que, souvent, ces cibles coupaient l’EC pour enchaîner sur un sourire ou un accueillant « Bonjour« . Bien entendu, coupez le regard qu’au moment où elle le coupe, et répondez à son sourire ou à ses salutations.



Cas détaillés
Voyons maintenant les cas plus compliqués. A quelle distance dois-je commencer l’EC avec une femme ? Il ne faut pas abuser de cette méthode, ne tentez pas un contact visuel si votre cible se trouve sur le trottoir de l’autre côté du boulevard, elle ne vous remarquera pas assez. Vous devez montrer que vous êtes dominant dans cet EC, que vous n’avez pas peur. Regardez droit devant vous et commencez votre recherche de regard. Mais attention, cette technique n’est pas certaine à 100%, vous devez savoir gérer les situations et façonner votre regard, de telle façon à ne pas passer pour un fou.


Cette technique est-elle seulement valable en marchant ? Oubliez les après-midis assis sur un banc dans un parc, à chercher du regard une hot babe. Vous devez montrez l’Alpha Mâle en vous, et non pas le jeune homme fatigué qui s’assied pour regarder les femmes passer. Par expérience, vous découvrirez que dans ce cas-la, quasiment aucune femme ne vous répondra. Dans le cas inverse, si c’est votre cible qui est assise, vous avez toutes les chances d’obtenir un résultat favorable. Et si c’est un set de deux filles qui m’intéresse? La réaction la plus banale est de regarder les deux filles tour à tour. Et dans ce cas-la, vous avez tout faux. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, verrouillez votre regard sur une d’entre elle, et reprenez la méthode ci-dessus.


Faites aussi très attention à ne pas parler trop vite. Si vous lui souriez ou lui dîtes « Bonjour« , alors qu’elle vient juste d’accrocher à votre regard et qu’elle n’a encore rien fait, vous vous mettez en danger. Dans 95% des cas, votre cible ne répondra pas. Il vaut mieux attendre sa réaction, avant de faire quoi que ce soit. En lui répondant, vous montrez votre intérêt. Mais si, elle ne verrouille pas son regard sur vous, et donc ne commence par l’EC, rien ne vous empêche de lui sourire ou de lui parler lorsque vous êtes proche d’elle.


J’ai étais aussi très surpris de voir qu’un EC est possible, lorsque votre cible est accompagné d’un homme. Si ce dernier ne regarde pas en votre direction, tentez. Très souvent, votre cible vous répondra par un sourire. Notez aussibien que pour attirer les regards, le look est important. En vous habillant « correctement », vous aurez droit à bien plus d’EC qu’avec une tenue sentant le négligé. Et je ne parle pas la de Peace cocking !


Mise en situation
L’EC n’est pas toujours facile à maîtriser, surtout mis en situation. Voyons maintenant un exemple, dans un lieu emmenant à des rencontres, comme les bars. Quelle attitude adopter ? Agissez comme les vrais players, ceux qui ne perdent jamais de temps avec leurs regards : ne vagabondez jamais. Par cela, j’entends une certaine concentration. En arrivant dans le bar, effectuez un léger tour puis, une fois installé, repérez votre cible. Des le premier regard, verrouillez le contact visuel ! Ne clignotez pas des yeux, ne regardez pas ses amis. Choisissez un de ses yeux où fixer votre regard, et ne le lâchez pas. Ne bougez pas, ne souriez pas et ne dîtes rien. Vous en train de lui dire que vous intéressé, et qu’elle ne vous intimide pas. Ensuite, abandonnez tout EC. Vous serez alors surpris de voir que cette dernière fera tout pour vous avoir. Bien sur, tout ceci doit être réalisé d’une manière naturelle.

Votre cible se demandera alors « Qui est cette homme qui se permet de continuer à me regarder alors que je le fixe ? Il est différent« . Et c’est cette différence que cherche les femmes, qui, inconsciemment, cherche une certaine domination. Si cette dernière vous sourit suite à votre EC, n’oubliez pas de lui répondre. Vous avez alors fait un grand pas.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 09:27
Comment draguer à la terrasse d’un café ?

Ou l’art de boire un café avec un ami et finir en instant date… Pour les habitué du Pompéi et de son fumoir (à Nice), vous savez de quoi je parle : on s’assoit, accompagné d’un ami et de sa mousse, on allume une cigarette, et les rencontres se font d’elle-même. Pour que ce soit applicable en journée, et n’importe où, il va falloir adopter un minimum de stratégie. Cet article est là pour vous faire comprendre les fondements de la sarge en terrasse.

Voilà les principes pour bien draguer à la terrasse d’un café…

Où s’assoir ?
Si on souhaite rencontrer du monde (et des femmes en particulier), mieux vaut éviter de s’encercler de mâles, ou de se cacher dans un coin…!
Si vous êtes deux, asseyez vous proche d’un groupe de deux femmes (logique imparable),… ou plus !

Disposition : Soit côté à côte avec votre wing, et à côté de votre cible, soit votre wing dos à dos avec l’amie de votre cible, et donc vous « face » à elle. Vous me suivez toujours ? Ok.

Quelle attitude adopter ?
 
Vous buvez un verre avec un ami, donc :
Tout va bien, langage corporel ouvert, à la limite de « l’hyper extraverti » Riez beaucoup, parler un peu plus fort que d’habitude (pas trop non plus), et surtout, surtout, choisissez bien votre sujet de conversation. Je reviendrai là-dessus.

Commencez avec le "eyes contact". Si elle vous lance un regard noir, froid, et qu’elle entame une messe-basse avec sa copine : laissez tomber tout de suite. C’est rarement le cas (cause : atmosphère détendue), mais on ne sait jamais.L’EC ici, c’est comme des préliminaires d’entrée de set.

Si vous arrivez à faire en sorte que ce soit ces demoiselles qui interviennent dans la conversation que vous avez avec votre wing, c’est du tout bon et y’a plus qu’à…

Mais cela arrive rarement. Et dans le cas contraire, il va falloir vous intéresser à leur conversation.

Dans ce cas, pour une question de confort, il va falloir ouvrir et fermer le set quelques fois, histoire de ne pas « envahir » leur espace d’un coup, sans mettre la conversation avec VOTRE ami de côté.

Donc : utilisation de l’ouïe panoramique. C’est comme se concentrer sur la guitare ou la batterie en écoutant une musique : vous focalisez ce que vous entendez sur un certain timbre, ou une certaine tonalité de voix. Ce que vous savez déjà faire : la dernière fois, en boite, pour entendre cette jolie brune, vous avez créé une bulle sur votre ouïe pour l’entendre mieux que la musique.

Avec un peu d’entrainement, vous arriverez à écouter et tenir deux conversations simultanément, ou presque.

Donc, après ces openers contextuels répétés, une fois que le set est à l’aise avec vous, game is just game…

Lâchez par exemple un : « On s’amuse bien ici, bougez pas, on arrive », pour vous mettre à leur table.

Plutôt que de répéter ce qui a déjà été expliqué dans nombre d’articles d’aide, voilà ce qu’il vous reste à faire :
  • FT : Fluff Talk. Discussion classique
  • Poser sa FTC (False Time Contraint), qu’elles sachent que vous n’allez pas passer l’après-midi à les « coller » et qu’elles ont un peu de temps entre copines
  • Un peu d’arrogance et de charme à la DeAngelo, push/pull soft, et on évite les neg.
  • Demander-leur leur programme de la soirée ou du week-end.
  • (Prendre le numéro).
  • Parler rapidement encore de leur Week-end puis parler du votre et proposer une date (entre amis + clin d’œil à votre cible)
  • Time contraint: partir
  • Aller se poser à une autre terrasse
  • Recommencer

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 07:44
Comment draguer en club ?

Préparation

Un détail essentiel dans une bonne soirée de drague en club, c’est d’arriver tôt. En effet, plus l’heure d’arrivée est tardive, plus le ratio homme/femme est élevé (et ça c’est mauvais pour nous!) et plus les chances que les filles intéressantes soient déjà prises augmentent (encore plus mauvais).
De plus, on ne vous le dira jamais assez et tous les autres articles sur la séduction vous en diront autant : vous devez être confiant. À l’aise. Dégager une énergie positive. Dans cette optique il n’est donc pas une mauvaise idée de se préparer tranquillement, en écoutant de la musique de circonstance, prendre un verre ou deux avec son wingman qui, ça va de soit, vous accompagnera lors de la soirée.

Quelques détails à considérer :

  • N’en faites pas trop. Ayez un look qui vous convient, avec lequel vous êtes à l’aise et qui vous met en valeur.
  • Un détail tiré de « Double Your Dating » de David DeAngelo : autant pour son effet psychologique que physique, évitez de vous laver à la hâte. Le célèbre PUA suggère en effet de se laver en entier trois fois, ce qui nous force à prendre notre temps, à nous détendre sous la douche et, évidemment, être plus propre que jamais. S’il y a une chose que les femmes détestent autant qu’un homme sans confiance en lui, c’est un homme qui sent mauvais
  • Un autre détail tiré de DYD : assurez-vous que votre domicile soit propre et présentable. Beaucoup de GPUA se laissent affecter psychologiquement et donnent moins d’énergie dans leur game de peur de ramener une fille dans un appartement qui ne lui plait pas (à la fille). Réglez donc le tout avant de partir: assurez-vous de ne pas avoir honte de pouvoir ramener quelqu’un. Ça fait des miracles sur le subconscient, je vous le garantie
  • Toujours porter sur soit quelques accessoires utiles : téléphone cellulaire ou calepin/crayon (si on vise le NC) ; préservatifs (je vous fais pas un dessin), etc…
  • Mon préféré : le ‘peacocking’. Trouvez des accessoires qui attirent l’attention. Personnellement, nous penchons pour des chapeaux style fedora, et des lightstick (les filles en raffolent). Encore une fois : évitez d’en faire trop.Comme mentionné dans l’introduction, trouvez des accessoires qui attirent l’attention. Dans les clubs, l’atmosphère est toujours à la fête, c’est donc l’occasion idéale pour tester de petits détails qui sont plus difficilement intégrable dans la vie de tous les jours. Usez de votre imagination et essayez les différentes combinaisons qui vous iront.
  • Suivre la règle des 3F : Fun & Friends First. Si vous quittez sans cesse vos amis pour sauter sur la première occasion de voir une fille, vous dévoilerez votre jeu trop rapidement et afficherez haut et fort que vous êtes en train de draguer… mauvais! Faites-vous désirer : instaurez votre place dans le club pendant un moment, dansez avec vos amis, socialisez (d’abord avec d’autres hommes pour neutraliser les potentiels AMOG et attirer l’attention féminine). Une fois un bon contexte établi, lancez-vous!

Sur les lieux

Prenez votre temps! Marchez lentement pour vous déplacer d’un endroit à l’autre, les épaules larges, la tête haute. On ne le répètera jamais assez : démontrer de la confiance est la clé de la réussite.

Imposez votre présence : soyez sympa avec le portier, serrez-lui la main si l’occasion se présente (social proof). Frayez votre chemin à travers la foule de façon claire, mais sans être agressif : certain se feront un plaisir de vous répondre par leurs poings si vous y allez trop fort!

Ps : Évitez d’avoir l’air de vautours en passant votre temps à scanner l’endroit pour des filles.

Pendant que vous dansez

C’est surtout ici que votre wingman joue son rôle le plus important. Restez face à face :ce n’est pas une règle absolue tout de même, mais surveillez les arrières de l’autre.
Avec l’expérience, vous vous habituerez à rapidement remarquer les éventuels coups d’œil dans votre direction, les discussions louches ou carrément explicites entre deux filles, comme lorsque l’une d’entre eux pointe votre wingman du doigt et mentionne ‘celui-là est à moi’ > fait vécu pas plus tard que cette semaine!Et moins cool mais tout aussi important, les copains jaloux, autres AFC ou AMOG qui veulent venir mettre le bordel.

Finalement, soyez alerte et sautez sur les occasions (un regard un peu insistant, une fille un peu saoule qui trébuche… et que vous rattrapez, un groupe d’amies avec un appareil photo qui veulent un « photographe »!!).

Interactions

Ici, toutes les règles du langage corporel et du « cocky & funny » s’appliquent : gardez vos phrases courtes, claires et précises, soyez enjoués, drôle, joueur et charmant.
Évidemment, pour tenir votre équilibre, nous vous suggérons fortement de ne pas abuser de l’alcool.

Lorsque vous dansez avec une fille, allez-y doucement. Suivez le rythme de la musique (j’espère que vous savez danser), et évitez de tout de suite sauter à l’étape d’essayer de lui toucher les fesses ou les seins!

Laissez-la danser avec vous et, croyez-moi, lorsqu’elle voudra que ce soit le cas elle vous le fera savoir assez rapidement.

Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez rien faire! Au contraire, il faut toujours faire avancer la situation : lorsque vous commencez à danser et que tout va bien, dansez plus près, puis mettez vous face à face, puis allez y plus langoureusement, etc…

Allez-y par étapes : n’en brûlez pas, mais ne stagnez pas non plus.

Une technique assez intéressante pour voir si une fille est prête à vous embrasser : passez votre main dans ses cheveux en remontant légèrement son visage pour un eye lock. La plupart des filles comprennent instantanément et vous feront très clairement savoir ce qu’elles en pensent (fermer les yeux et s’avancer pour un oui, carrément un non de la tête dans l’autre cas). Collez votre front sur le sien, laissez-vous désirez un peu. Bref, soyez alpha !

Évidemment, il existe tout plein d’autres conseils en matière de drague en boite de nuit, mais ce que nous vous avons présentés sont les résultats de quelques années de travail dans les clubs et d’application de ces méthodes.

Prenez notes que ces méthodes fonctionnent comme un charme au Québec… je ne vous garantie rien en ce qui concerne d’autres cultures! Mais j’ai moi-même cru remarquer que, après quelques essais, ces méthodes fonctionnent aussi bien, sinon mieux, sur les Européennes de l’est.
À vous de voir!
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 07:03
Histoire du Québec:

L’histoire du Québec est beaucoup plus courte que celle des pays d’Asie, d’Afrique ou d’Europe. Et pourtant, c’est une histoire émouvante, pleine de passions et de tragédies. Bref, c’est une histoire comme toutes les autres…
Pour bien connaître cette immense province canadienne, nous devons avant tout nous renseigner sur ses racines et sur les étapes qui ont formé le Québec, afin de mieux comprendre sa population et son territoire.

Vous trouverez des articles sur divers épisodes de l’histoire du Québec. Certains d’entre eux racontent des événements importants. D’autres ne sont que de petits faits curieux, ou même flirtant avec l’absurde.

Gens du pays:

Des éclats de conscience collective dont les pulsations se propagent dans la communauté comme le Soleil chatoie sur l’eau (Stephen Baxter, Temps, Les univers multiples)
Il serait dommage de venir au Québec sans connaître son histoire et ses habitants. C’est pourquoi vous trouverez dans cette section des récits sur les gens qui ont forgé le Québec.
Parfois, le rôle de l’un de ces personnages peut être sujet à polémique. Mais c’est ainsi que ces femmes et ces hommes vécurent et agirent. Le résultat ? C’est le Québec d’aujourd’hui, avec ses avantages et ses défauts, avec sa beauté et sa face cachée…
Bref, le Québec, ce sont ces gens.


Indiens et Érable:

Pour les Amérindiens, la récolte de l’eau d’érable était très importante. C’était leur nourriture préférée et on l’utilisait comme boisson rafraîchissante aux propriétés médicinales.

De plus, l’eau d’érable servait comme assaisonnement pour les plats les plus divers et le sucre d’érable était employé dans les repas de fête ou de cérémonie.

Sa cueillette et la transformation de l’eau d’érable en sirop était l’occasion pour les Amérindiens de rassemblements rituels et sociaux.

Les techniques acéricoles traditionnelles n’étaient pas simples et, en général, ce sont toujours les mêmes que l’on utilise de nos jours. Le maître-sucrier fait bouillir le précieux liquide dans d’immenses chaudrons de fonte, les érables étant auparavant incisés. Ce processus, qui s’appelle le gemmage, s’effectuait au début du printemps, tout de suite après le retour des chasseurs.

Chaque famille s’occupait d’un certain nombre d’arbres et préparait son propre sirop d’érable.

La cabane à sucre, le festin traditionnel québécois, est en fait la réplique et la continuation des fêtes des Amérindiens après la récolte de l’eau d’érable.

Métamorphoses du nom

À l’origine, Jacques Cartier a employé le mot Canada pour désigner l’ensemble du territoire possédé par Donnacona, qui était alors le chef de Stadacona (Québec et ses environs). Il avait entendu ce mot en 1535, prononcé par des autochtones huron-iroquois.

Kanata signifie village ou établisssement et fut employé par les autochtones pour montrer à Jacques Cartier la direction de Stadacona, l’actuelle ville de Québec.


Par la suite, le terme Canada a désigné une zone de plus en plus grande, jusqu’à englober l’ensemble de la Nouvelle-France et s’étendre jusqu’à l’océan Pacifique.

Vers 1664, Pierre Boucher publie un volume de ses mémoires intitulé Histoire véritable et naturelle des mœurs et productions du pays de la Nouvelle-France, vulgairement dite le Canada. On appelle alors les pionniers des Canadiens, tandis que le nom officiel de la colonie, présent sur les cartes et dans les récits, est Nouvelle-France.

Au cours du XVIIIe siècle, le nom Canada devient de plus en plus employé dans la vie de tous les jours, alors que le terme de Nouvelle-France se réduit à l’usage administratif.

À cette époque, le nom Québec est utilisé pour parler de la ville de Québec et de ses alentours. Par la suite, Québec désignera l’ensemble du territoire, après l’Acte de Québec approuvé par la Couronne britannique en 1774 qui accordera certains droits spécifiques à la population francophone.

Étant donné que de nombreux anglophones viennent s’installer dans cette région, il s’ensuit que le terme Canadien est employé pour identifier la population qui parle français, tandis que le terme Britannique désigne les habitants anglophones.

Quand la Confédération canadienne est créée en 1867, le terme Canadien français apparaît et les Britanniques deviennent des Canadiens anglais.

En 1960, la Révolution tranquille donnera naissance aux Québécois. Ce terme, très répandu depuis 1968, désigne l’ensemble des habitants de la province.

En 2007, la notion de «nation Québécoise» a été reconnue officiellement par le Parlement fédéral du Canada, mais les caractéristiques de cette identité sont encore à définir.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 07:01


«Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver». Heureusement, il y a le hockey pour nous divertir entre deux bordées de neige. Mais à quand remonte l'apparition de ce sport qui fait désormais partie de notre culture ?
Pour certains, le hockey s'apparente au jeu de gouret pratiqué par les Gaulois à l'époque de César, ou au jeu de crosse d'origine amérindienne. On y voit aussi une certaine parenté avec le bandy, le shintey et le hurley, des sports venus de Grande-Bretagne, que les Montréalais pratiquaient chaussés de patins et armés d'un bâton, en poussant une balle sur la surface glacée du fleuve Saint-Laurent.
Le 3 mars 1875, on annonce pour la première fois à Montréal, une partie de hockey entre deux équipes de l'Université McGill. Il ne faut pas croire que dès lors, les règles sont celles que l'on retrouve aujourd'hui. D'abord composées de 8 ou 9 joueurs, les équipes alignent 7 joueurs à partir de 1886, en raison de l'apparition de patinoires aux dimensions limitées et des difficultés de recrutement. Cette pratique est à nouveau modifiée en 1911 pour en arriver à la règle de 6 joueurs que l'on connaît aujourd'hui. Les passes se faisaient vers l'arrière ou sur le côté jusqu'à l'instauration des lignes bleues qui divisent la patinoire en trois zones en 1917. Grâce à cette innovation, la passe vers l'avant est désormais permise. C'est cependant avec l'apparition de la ligne rouge centrale, en 1943, qu'aux yeux de plusieurs, débute le hockey moderne.


Tout comme la réglementation, l'organisation du hockey évolue aussi à son tour. Une première association, L'amateur Hockey Association of Canada, regroupe 4 équipes de Montréal et une d'Ottawa, dans le but de promouvoir et de régir le hockey au Canada. En 1893, on innove en attribuant un trophée à la meilleure équipe amateur: la Coupe Stanley, emblème le plus prestigieux du hockey. La même année Joseph Seagram crée un scandale en rétribuant ses joueurs. Ainsi, ils passent du statut d'amateur au statut professionnel, vendant leurs services à l'équipe la plus offrante. Cette pratique augure sans doute les salaires faramineux des joueurs dans les années à venir!
Le hockey gagne des adeptes. De deux équipes en 1875, on passe à 124 en 1893. Des collèges, des universités de même que des employés de compagnie forment des clubs qui se joignent à différentes ligues. Malgré tout, il reste peu populaire chez les Canadiens-français. Il faut attendre 1909 pour assister à Montréal à la création d'une équipe de hockey majeur composée principalement de francophones: Le Canadien. À cette époque, les amateurs de hockey ont le choix d'applaudir à Montréal les équipes National, Wanderers, Shamrock, All Montreal et Le Canadien.


Toutefois, cinq clubs professionnels à Montréal c'est trop. Après des départs et des fusions, Le Canadien reste la seule équipe montréalaise. La situation du hockey à Montréal n'en est pas stable pour autant. La Ligue Nationale de Hockey, fondée en 1917, tente de s'implanter tout en prenant de l'expansion. C'est ainsi que les Maroons voient le jour représentant Montréal au sein du circuit Calder. Avec la crise économique des années 30, les arénas se vident. Ainsi, après avoir évolué de 1924 à 1938, enlevant même deux Coupes Stanley, les Maroons quittent la Ligue Nationale de Hockey.
Mais l'attrait demeure. Les pages sportives publiées par les journaux, la radiodiffusion des matchs dès 1934, et surtout la venue de la télévision en 1952, permettent au hockey et à la Ligue Nationale de rejoindre de larges couches de la population. Au-delà des barrières linguistique et culturelle, le hockey devient un véritable phénomène culturel. Les noms de Jacques Plante, de Jean Béliveau, de Toe Blake et bien d'autres sont connus de tous. Les jeunes garçons tentent d'imiter les gestes de leurs idoles en jouant au hockey dans les cours, les ruelles ou sur les patinoires improvisées, rêvant de faire partie du «Grand Club». Que ce soit en chantant les louanges de Maurice Richard ou en incluant dans leur récit des personnages jouant au hockey, la chanson populaire et le roman québécois n'échappent pas à ce courant.
Aujourd'hui, en 1996, le hockey atteint son maximum de popularité, surtout durant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Cependant, il n'est pas à l'abri des critiques: majoration des salaires des joueurs, phénomène de la violence, arbitrage déficient, nombre d'équipe, coût des billets... Depuis près de 125 ans le hockey occupe donc nos hivers et il est fort à parier que cela continuera encore longtemps.


Saviez-vous que...


Droit au but...


Le 30 décembre 1899, au Victoria Skating Ring, une partie de hockey bien spéciale a lieu. En effet, on installe pour la première fois des filets derrière les buts. Jusque-là, deux bâtons munis de fanions servaient à délimiter le but.
Au lendemain de cette partie, le rédacteur sportif de La Patrie de Montréal est partagé quant aux conséquences de cette nouveauté sur l'évolution du jeu : le joueur placé derrière le but devra désormais faire un détour pour contourner le filet afin de faire une passe à son coéquipier.
Malgré cet inconvénient les dirigeants des différentes ligues décident d'adopter les filets mettant fin aux disputes relatives à la validité des buts.


Le Forum de Montréal


Bien qu'on associe le Forum au hockey professionnel, et plus particulièrement au Canadien, il est intéressant de savoir que dès 1908 (soit avant l'arrivé du Canadien) un édifice du même nom était érigé à l'angle des rues Ste-Catherine et Atwater. Sa vocation était toutefois différente. En effet, au début du 20e siècle le patinage récréatif était plus populaire que le hockey. Voilà pourquoi Joseph-Alphonse Christin fit construire une surface ovale couverte pour le patin à roulettes, ceinturant une patinoire à glace découverte. Ce Forum n'était pas conçu de façon à accueillir des joueurs de hockey. Lors de sa fondation, en 1909, le Club de Hockey Canadien disputa d'abord ses matchs à la patinoire Jubilee. Le tricolore évolua ensuite à l'aréna Westmount aussi connu sous le nom d'aréna de Montréal avant de jouer ses matchs à l'aréna Mont-Royal de 1920 à 1926.


En 1924, un consortium achète le terrain de Christin, de même que les lots voisins, pour construire un amphithéâtre de 9300 sièges destiné aux Maroons. Toutefois, c'est Le Canadien qui inaugura le Forum le 29 novembre 1924. La mauvaise qualité de la glace de l'aréna Mont-Royal obligeant l'équipe à aller au Forum. Deux ans plus tard, Le Canadien s'installe en permanence au Forum qu'il partagera pendant 12 ans avec les Maroons . Il occupe ensuite seul l'édifice et y vivra ses plus grandes heures de gloire.
En 1949, on agrandit une première fois le Forum, portant sa capacité à 13 551 sièges. En 1968, des travaux de rénovation plus importants sont entrepris. Après avoir examiné la possibilité de reconstruire sur un autre emplacement, on opte plutôt pour l'ajout de 2400 sièges, de 14 boutiques et d'escaliers mobiles qui transformeront le visage du temple du hockey à Montréal.
Chaque saison amène de nouveaux joueurs qui font vibrer les gradins. Les plus grandes vedettes de l'histoire du hockey évoluent sur la patinoire du Forum. L'édifice sera même témoin d'une émeute, le 17 mars 1955, qui éclata suite à la suspension imposée à Maurice Richard. De nombreux concerts rock, des spectacles et de grands rassemblements populaires ont aussi été tenu dans l'enceinte du Forum.
Après plus de 70 ans de bons et loyaux services, le Forum cesse de vibrer au rythme des partisans de hockey. La Mecque du hockey à Montréal voit ses souvenirs s'envoler avec les bancs qui sont vendus aux enchères un par un. Bien des amateurs de hockey montréalais se réjouissent de l'ouverture du Centre Molson (16 mars 1996). D'autres, par contre, ont déjà la nostalgie du plus fidèle partisan du tricolore...
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 06:55

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 10:23
Ah! Cette Belgique.

Le royaume de Belgique se présente sous la forme d'un état fédéral composé de 3 régions:

la Flandre

la Wallonie

région Bruxelles-capitale qui compte 1 million d'habitants

et 10 provinces:

Anvers, Brabant flamand, Brabant wallon, Hainaut, Limbourg, Liège, Luxembourg, Namur, Flandre orientale et Flandre occidentale - réparties sur un territoire de quelque 30 000 km carrés enclavé entre la France et les Pays-Bas, ouverte sur la Mer du Nord et sillonnée de 1 500 km de cours d'eau navigables.

Un État monarchique
La Belgique est un état héréditaire. Selon la Constitution, la personne du Roi est inviolable: ses ministres sont responsables pour lui. Aucun acte du Roi ne peut avoir d'effet s'il n'est pas contresigné par un ministre.

Gouvernement
Lors de la création de la Belgique en 1830, les Belges ont choisi la Monarchie constitutionnelle et parlementaire. Ils sont restés fidèles à ce choix qui s'est avéré pour eux la meilleure garantie de leurs libertés démocratiques.

Symbole de la cohésion et de l'unité de la nation, la Monarchie exerce en Belgique, la fonction supérieure d'autorité. Gardienne de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de l'héritage commun des libertés et des droits des citoyens, elle apporte au pays un élément de continuité et une vision impartiale, facteurs permanents d'équilibre.

Une monarchie parlementaire
La Constitution belge fut votée en 1831. Considérée comme particulièrement progressiste et démocratique pour son temps, elle servit de modèle aux lois fondamentales de nombreux autres États. Des principes essentiels qui y sont consignés, émerge la notion de liberté. Ceci n'avait rien d'étonnant à l'époque dans ce pays si longtemps régi par des souverains étrangers.

Autre principe de base: la séparation des pouvoirs. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, qui est composé de la Chambre des représentants et du Sénat, et dont les membres sont élus par les citoyens. Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et ses ministres q'il nomme au Gouvernement. Le pouvoir judiciaire est lui tout à fait indépendant des deux autres. Le niveau administratif le plus proche des citoyens s'exerce par les 9 provinces et les 589 communes.

Question géographie

  • les polders - récupérés sur la mer et les estuaires avec de grandes fermes isolées
  • la plaine intérieure, le pays plat de Jacques Brel "avec des cathédrales comme uniques montagnes" s'étend jusqu'en Campine, à l'est de l'Escaut
  • la Campine composé de forêts, de landes, de terres de culture
  • les collines d'avant plateau comprennent les collines flamandes (Mont Kemmel: 156 m), celles de Renaix ou Ardennes flamandes (Pottelberg: 157 m) et des collines brabançonnes, du Hageland et de la Hesbaye
  • les bas plateaux limoneux montent lentement de 50 à 200 m jusqu'au bord du sillon Sambre-Meuse et comprend les régions fertiles de Hainaut, Brabant et Hesbaye
  • le plateau de Condroz, jusqu'à 350 m est un territoire fertile avec châteaux et grosses fermes et comprend les vallées de la Meuse et de l'Ourthe
  • le Pays de Herve est une terre d'herbage
  • la Fagne et Famenne s'étendent en une longue dépression argilo-schisteuse ou on trouve les plus belles grottes du pays, soit à Han/Lesse et à Remouchamps.
  • l'Ardenne, un plateau de plus de 400 m, au climat rude sillonné par la Semois, couverte de hêtres
  • la Lorraine belge au climat favorable ou on cultive même la vigne à Torgny.
Une des raisons principales qui poussent les Flamands vers le séparatisme, c'est qu'en fait, rien ne nous rassemble! Culturellement, cette différence entre nos deux communautés s'exprime clairement par l'emploi de langues différentes. Mais, au fait, pourquoi parle-t-on le néerlandais au Nord du pays et pas le français comme en Wallonie? Pourquoi un tel clivage dans un pays que nos historiens unitaristes nous présentaient jusqu'à il y peu comme ayant toujours virtuellement existé? Comment est-il possible que cette unité, soi-disant séculaire, ne s'est même pas exprimée dans le choix d'une seule et même langue officielle?

Connaître et comprendre cette différence culturelle essentielle entre le Nord et le Sud du pays, c'est faire un grand pas vers une meilleure compréhension de la situation actuelle de la Belgique et du pourquoi de l'inclinaison nationaliste flamande à s'autodéterminer.

La période romaine
Quand Jules César, cinquante ans avant le début de l'ère chrétienne, conquiert le nord de la Gaule, il affronte un ensemble de tribus désignées sous le nom de Belgae. Celles-ci occupent un territoire enclavé entre le Rhin, la Seine et la mer du Nord. La Belgique actuelle n'en est qu'une toute petite partie. Ces Belgae sont des celtes arrivés sur place au VI siècle avant JC. Ils sont divisés en tribus autonomes et rivales, unies seulement par la langue celte et la religion druidique.

Lorsque Jules César envahit le nord de la Gaule, il y rencontre une résistance acharnée. La guerre durera six ans et la région correspondant au nord de la Belgique sera vidée en grande partie de ses habitants. Les Eburons et les Aduatiques seront soit massacrés, soit déportés comme esclaves.

La pacification romaine durera près de cinq cents ans au cours desquels la vie matérielle s'améliore et les villes se développent. Dans le territoire qui coïncide avec la Belgique actuelle, la colonisation romaine ne fut pas homogène. Au sud, les terres sont riches et l'espace disponible favorise la création de vastes exploitations agricoles. Au nord, en revanche, les terres pauvres et sablonneuses étaient peu propices à la création de grands domaines. De plus, dans ces régions dévastées lors de la guerre de conquête, il était difficile de réunir la main d'œuvre nécessaire. La romanisation y fut donc plus superficielle. Au sud, dans les villes, les Romains créent des écoles où l'enseignement se faisait en latin. Cette langue s'imposera dans les cités tandis que les dialectes celtes subsisteront dans les campagnes.

Les Francs
Les régions belges se situant à l'extrême limite de l'Empire romain, ce sont elles qui, les premières, reçurent le choc des invasions germaniques. Des infiltrations plus ou moins tolérées de Francs se multiplient. Beaucoup d'entre eux s'installent dans les régions du nord faiblement peuplées, où la présence romaine n'a jamais été très importante. Lorsque l'Empire romain s'effondre, les Francs envahissent toute la Gaule. Les régions du sud, plus profondément romanisées, offrent une meilleure résistance à l'assimilation par les peuples germains qui se fondirent dans les populations gallo-romaines.

La première évangélisation eu lieu au IVe siècle. Elle toucha peu les campagnes et pas du tout le nord déjà occupé par les Francs. Après la période des invasions, les rois francs se font les héritiers du monde latin. La noblesse franque adopta les coutumes religieuses et la langue gallo-romaine des vaincus. L'ensemble de la Gaule subit ainsi une sorte de nouvelle romanisation, tandis que le nord de l'actuelle Belgique, complètement germanisé depuis la première invasion du IIIe siècle, ne reçut les premiers missionnaires catholiques qu'un siècle plus tard.

Les premières traces écrites de deux zones linguistiques distinctes datent du VIIIe siècle. A cette époque, la frontière suivait une ligne partant de vingt kilomètres au sud de Boulogne sur l'Atlantique, passait par Lille et Roubaix, puis se dirigeait horizontalement jusqu'à la frontière allemande actuelle, ensuite elle redescendait verticalement. Cette frontière correspondait donc déjà, plus ou moins, à l'actuelle ligne de séparation entre le monde latin et le monde germain.

Dans le nord de la France, la prédominance des langues flamande et germanique fut lentement grignotée. Au XIIe siècle on parlait flamand à Boulogne et au début du XIXe, ce n'était plus que dans les campagnes entourant Dunkerque que les patois flamands étaient encore pratiqués. Le Pas-de-Calais n'est pas la seule région où la frontière linguistique se déplaça au gré des mouvements de populations, des émigrations, des coups de force politique, et surtout de la terrible attraction qu'exerce la langue de ceux qui détiennent le pouvoir politique et économique.

Le français remplace le latin
C'est au XVIe siècle que le latin est progressivement abandonné en tant que langue de culture. Ce latin qui permettait aux étudiants venus du Danemark, d'Irlande, de Pologne, d'Allemagne ou des Pays-Bas, de comprendre leurs professeurs à Padoue, Ulm, Paris ou Louvain. A cette époque, les langues vulgaires n'étaient pas encore un des éléments prépondérants et discriminants de la définition culturelle. Tant que le latin fut la langue de communication culturelle, aucun clivage politique n'apparut entre les populations de langue différente.

Au cours du XVIIe siècle, et surtout du XVIIIe, le français eut tendance à remplacer en Europe continentale le latin comme langue de culture. La force du français fut d'être soutenu par un Etat centralisé et puissant, mais aussi d'avoir été codifié et fixé dans sa forme académique relativement tôt par rapport aux autres langues européennes. Le français devint donc la langue de référence.

Ce qui n'était pas grave à Saint-Pétersbourg eut des conséquences historiques fondamentales dans nos régions. Car le français, ou tout du moins certaines de ses variantes patoisantes, était la langue d'une large minorité des populations des régions méridionales. En choisissant comme langue de communication la forme académique de celle de la partie sud du pays, les élites du Nord allaient se trouver coupées de la population avec laquelle elles coexistaient, installant une forme de rapport culturel de type colonial. Les langues flamandes, sans finalité unificatrice, sans activité culturelle, dégénérèrent, donnant naissance à une multitude de dialectes. Dans les Pays-Bas du Nord, au contraire, une identité de type national se définissait: une religion commune, le protestantisme; une langue commune, le néerlandais, qui s'éloignait, en se rigidifiant progressivement, des patois flamands. Les anciens frères de culture et de langue devinrent étrangers et les habitants du nord de nos contrées étaient obligés de coexister avec des élites qui pratiquaient une langue étrangère. Les peuples flamands se retrouvaient orphelins dans leur propre pays, tandis que les peuples latinisés adoptèrent consciemment la langue de leurs proches voisins: le français.

La Belgique actuelle
En 1830, sur quelques quatre millions et demi d'habitants, seuls 48.000 notables avaient le droit de s'exprimer par vote. Qu'ils vivent en Flandre ou dans le Sud francophone, ils s'exprimaient en français. La Constitution n'avait pas été traduite en flamand et bien que la liberté des langues soit inscrite dans celle-ci, le français était, de fait, la seule langue utilisée en matière politique. En 1863, quand un député d'origine flamande fit sa prestation de serment en néerlandais, la digne assemblée éclata d'un rire général devant une initiative si saugrenue.

Une des raisons de la non-utilisation du flamand était qu'on ne savait pas quel flamand choisir tant les patois thiois variaient d'une région à l'autre. L’absence d’un parler commun, compris par les masses et en usage dans les écoles, l’administration et la magistrature engendra très vite de profonds remous et de très vives protestations. Refusant d’employer la langue des Hollandais, les cinq gouverneurs concernés traduisaient les lois et arrêtés en cinq patois différents. Le gouvernement lui-même faisait rédiger la traduction des lois dans un flamand bourré de fautes et de contresens. Il fallut tout l'acharnement de Léopold Ier pour imposer une uniformisation, pour codifier suffisamment cette langue pour en permettre l'usage officiel et ce, à l'encontre même de la volonté des flamands eux-mêmes. Ce n'est qu'en 1864 seulement que l'on vit disparaître les différences entre le flamand et le hollandais.

A l’inverse, la France avait mis en place, très tôt, un système d'éducation laïque généralisé qui permit, entre autres, d'atténuer dans la mémoire des petits Bretons la seule culture ancestrale de leurs parents, et il avait suffi que deux générations de petits élèves passent par le moule de l'école pour presque effacer le souvenir de la langue bretonne.

Cette situation aurait pu se reproduire chez nous. Mais, en Belgique, le rapport de force défavorable aux laïcs donna la possibilité au bas clergé flamand qui avait la haute main sur les écoles primaires paroissiales de maintenir vivants les dialectes locaux, et de résister à la francisation du peuple flamand. L'ignorance de la langue française constituait le meilleur obstacle à la déchristianisation, à la propagation d’idéaux révolutionnaires et aux changements sociaux. Parce que l'apprentissage de la langue française était un outil de promotion sociale, les conservateurs flamands s'opposèrent également à sa promotion dans les classes défavorisées, empêchant ainsi l'accès à la culture des élites. Car la langue française, tout comme le latin, le grec ou la philosophie, devait être réservée à une élite seule capable d'en maîtriser le sens et d'en faire un sage usage.

Au XIXe siècle, la Belgique était dirigée par une bourgeoisie d'origine ethnique flamande ou wallonne, qui s'exprimait en français pour communiquer entre gens de connaissance, mais qui parlait flamand ou wallon avec les domestiques.

En 1893, le suffrage universel plural fut acquis, et les premières élections de ce type furent organisées. Les résultats marquèrent la fin d'une époque. Pour la première fois, il ne s'agissait pas d'un jeu subtil où candidats et électeurs étaient du même et unique milieu social, où chacun s'exprimait dans une langue commune. Pour la première fois, les candidats avaient dû tenir compte, s'ils voulaient être élus, de l'ensemble de la population. Il fallait, pour se faire entendre, que les candidats parlent la langue de leur électorat populaire. En Flandre, ils eurent intérêt à parler, non plus le français, mais le flamand. Le suffrage universel, même sous sa forme plurale, avait changé fondamentalement le rapport de force politique et culturel.

1893 reste la grande victoire de l'émancipation flamande. L'effort de séduction envers l'électorat populaire des Flandres, commencé pendant la campagne électorale, se poursuit au Parlement. Les députés flamands obtiennent l'introduction de lois linguistiques qui flamandisent l'administration.

Aux élections de 1912, bien que majoritaires dans les régions francophones, les progressistes se trouvent mis en minorité au niveau national. Face à une telle situation, perçue comme injuste et inéluctable, une frange de l'opinion francophone en Wallonie crée un mouvement wallon, qui propose comme solution à cette suprématie électorale de la Flandre: la séparation administrative.

L'opposition néerlandophone – francophone se dessine sur plusieurs fronts – philosophique: catholique / agnostique; idéologique: réactionnaire / progressiste; de sensibilité: romantique / rationaliste; social: corporatiste / syndicaliste; doctrinal: intégriste / laïque. Mais tout se résume dans la caractéristique linguistique: néerlandophone / francophone.
Deux langues pour un seul peuple?

La cristallisation des multiples oppositions idéologiques va se concentrer sur une seule donnée culturelle: la langue et toute l'histoire future de la Belgique va se polariser autour de ce problème. Dès 1893, l'histoire s'accélère brutalement. Le mouvement flamand est actif et revendicatif alors que le mouvement wallon, né des suites données aux revendications du Nord du pays, n'est que réactif.

Durant plus ou moins 1700 ans, la frontière linguistique fut transparente. Jamais elle ne correspondit à une frontière politique. Le partage des terres et la délimitation des comtés et évêchés ne tenaient pas compte des différences linguistiques. Les maîtres et seigneurs parlaient le latin et laissaient les peuples se débrouiller en leurs multiples patois. Après l'indépendance du pays, l'Etat organisa régulièrement des recensements. Depuis 1932, ces formulaires comportaient un volet linguistique et, en fonction des résultats obtenus, faisaient évoluer la carte des langues en usage. Or, le recensement de 1947 avait montré une augmentation importante du nombre de francophones résidant en terres flamandes. Le danger d'une francisation progressive de la Flandre était réel. Bruxelles en était une claire démonstration: en 1850, 70% des habitants parlaient un dialecte d'origine flamande; en 1900, ils n'étaient plus que 50%; aujourd'hui, ils ne sont plus que 15%.

Ainsi, lentement, de nouvelles majorités francophones grignotaient des morceaux de territoire historiquement flamands. A la fin des années cinquante – mille neuf cent cinquante -, plusieurs centaines de bourgmestres flamands, dont ceux des grandes villes, se mirent hors-la-loi et refusèrent de procéder au recensement linguistique rendant impossible toute comptabilité selon le critère des langues. Fin 1961, le recensement décennal voyait son volet linguistique supprimé.
Cette crispation linguistique devait tout naturellement trouver son prolongement dans la fixation définitive de la frontière linguistique. Faute de recensement, il n'était plus utile ni nécessaire d'apporter des corrections au tracé qui devenait définitif. Le 8 novembre 1962, la frontière culturelle, imprécise, qui séparait les populations de langue latine et celles au parler germanique fut fixée de façon légale et intangible. La loi fut approuvée par une majorité de 130 voix sur 212 parlementaires votants, avec l'appui de seulement 33 francophones. Cette fixation de la frontière linguistique entérinait la reconnaissance de deux entités culturelles différentes entre lesquelles aucun flux ne pouvait plus passer. Ce chacun maître chez soi portait en lui le germe de la séparation de la Belgique en deux Etats distincts. Désormais, cette logique allait déterminer toutes les revendications des nationalistes flamands.

Aujourd'hui encore, le mouvement flamand a une stratégie claire, même si, tactiquement, elle ne s'affiche que de manière ponctuelle: l'indépendance de la Flandre, avec Bruxelles comme capitale. Parler d'indépendance de la Flandre paraît excessif à certains. C'est cependant la conclusion logique et inéluctable d'un mouvement qui s'est mis en marche dès la création de l'Etat belge. Le mouvement national flamand n'a jamais failli dans sa cohérence durant toutes ces années. Il est à la fois politique, social et culturel. Les Flamands éprouvent un réel sentiment d'appartenance à une communauté, une nation ayant développé une identité culturelle propre, opposée en même temps à la culture française et à la culture néerlandaise des Pays-Bas. Tout cela alors que déjà en 1859, Léopold Ier constatait que " La Belgique n'a pas de nationalité, et vu le caractère de ses habitants, ne pourra jamais en avoir."

Tous ces éléments, et surtout l'absence de projets alternatifs, amènent à penser que la Flandre sera indépendante un jour.
 
Si un jour la Wallonie…
" Si un jour, une autorité représentative de la Wallonie s'adressait officiellement à la France, ce jour-là, de grand cœur, nous répondrions favorablement à une demande qui aurait toutes les apparences de la légitimité."

Ces propos, Charles de Gaulle les a tenus au doyen des facultés de l'université de Louvain, et ils ont été authentifiés par Alain Peyrefitte en 1986. Le général avait aussi précisé
" C'est votre drame d'appartenir à un Etat qui assistera, impassible, à votre déclin. C'est une manière de faire place à d'autres. C'est une tradition historique germanique d'occuper les terrains en friche. Que peut la France? Toute intervention de sa part serait considérée comme une volonté hégémonique […] La politique traditionnelle de la France a toujours tenu à rassembler dans son sein les Français de l'extérieur. La Wallonie a été exclue de ce rassemblement par un accident de l'histoire. Elle a pourtant toujours vécu en symbiose avec nous, et ce depuis Alésia jusqu'au 18 juin 1940 en se rangeant rapidement dans notre camp.

C'est un drame pour le peuple wallon, dont le passé est si remarquable, de dépendre aujourd'hui d'un autre peuple qui ne fera rien d'autre que l'étouffer en attendant de l'absorber un jour…"

Cette citation est reprise à l'envi par ceux qui souhaitent ce rattachement des francophones de Belgique à la France. Si ce courant d'opinion est, encore, minoritaire, qu'en serait-il si la Flandre décidait unilatéralement de poursuivre dans la voie du séparatisme?

Langues différentes, cultures différentes
Aux alentours de 1830, aussi longtemps que le statut international de la Belgique ne fut pas fixé, l'humeur n'était pas aux querelles intestines. Si bien que le clivage entre Flamands et Wallons n'apparut guère sur le terrain politique. Il ne se manifesta qu'occasionnellement lors de conflits pour le siège d'une institution, par exemple.
Ce fut le cas en 1835, lors des discussions serrées sur l'emplacement des Universités d'Etat. Le Sénat académique de l'Université de Louvain réclama une seule université dans cette ville: " Le seul moyen de faire disparaître la fatale distinction qui existe entre les provinces wallonnes et les provinces flamandes, c'est de créer une véritable nationalité qui fasse des Belges un tout homogène, qui confonde Flamands et Wallons, qui rende la civilisation égale pour toutes les provinces, qui assure à nos lois, à nos institutions, à notre jeune royauté, les gages de durée et d'avenir que les divisions intérieures rendent toujours fort incertains. En demandant deux universités, ne travaille-t-on pas à perpétuer les anciennes dénominations de provinces wallonnes et flamandes, à diviser les Belges en deux nations hostiles, enfin à rendre impossible cette nationalité qui est pourtant l'unique garant de notre existence politique? "

La riposte du Journal de Liège, le 8 avril 1835, à cette argumentation était prophétique:
" Dans un pareil état de choses, disons-le hardiment, une seule université réunissant tous les élèves de provinces si différentes entre-elles sous tous les rapports ne les rapprocherait pas; elle les mettrait en présence avec leurs préjugés, leurs mœurs, leurs croyances, et les renverrait un peu plus étrangers les uns aux autres qu'ils ne l'étaient auparavant. A la différence se joindraient les sentiments de haine qui résultent d'une fréquentation hostile, parce qu'elle répugne et qu'elle donne lieu aux sarcasmes que les jeunes gens ne s'épargnent pas entre-eux.

Ce serait déjà beaucoup de former d'abord un lien commun entre toutes les subdivisions de la partie flamande d'une part, et de l'autre entre toutes les nuances diverses de la partie wallonne et c'est ce qu'on opérera graduellement au moyen de ces deux universités, l'une à Gand, l'autre à Liège. "
Ce petit retour en arrière, aux premiers pas de la Belgique de 1830, est exemplatif à souhait des problèmes qui allaient se créer de par la différence culturelle essentielle qui sépare les Flamands et les Wallons: la langue…



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le littoral - 65 km de dunes côtières
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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 10:07
... C'est, ce, sacré Sarkozy y , sacré Sarkozy. Et on chante...
 

L'interdiction «générale» du port du voile islamique dans tous les espaces publics en France, annoncée hier, fera sûrement recette. Personne n'aime le niqab ou la burqa.

Pourtant, Nicolas Sarkozy sait très bien qu'une interdiction aussi large est contraire à la Constitution française. Elle sera invalidée avec raison par les tribunaux français et par la Cour européenne des droits de l'homme comme une atteinte aux libertés fondamentales. C'est couru d'avance.

Le 25 mars, à la demande du premier ministre français François Fillon, le Conseil d'État rendait un rapport remarquable de clarté sur cette question.


Conclusion? Certes, ce voile intégral témoigne «d'une conception profondément inégalitaire du rapport entre les hommes et les femmes». Mais il existe une telle chose que la liberté.

Or, compte tenu des droits des citoyens reconnus partout dans les démocraties, il est «impossible de recommander une interdiction du seul voile intégral». Une telle interdiction serait «très fragile juridiquement et difficilement applicable en pratique». Quant à interdire toute forme de masque, ce n'est guère plus faisable.

Le Conseil d'État, qui est l'autorité suprême en droit administratif français, fait une revue des règles, tant en France que dans d'autres démocraties constitutionnelles.

Il conclut que l'on peut fort bien interdire le voile intégral pour les employés de l'État et les usagers de certains services, notamment l'école - la Cour européenne des droits de l'homme a reconnu qu'on peut interdire pour les élèves et enseignants le port des signes religieux ostentatoires.

Il est aussi permis d'exiger l'identification des gens dans certaines circonstances: contrôles routiers, aéroports, photos officielles, etc. Quand cette tenue est «incompatible avec l'exercice de son activité professionnelle», on peut aussi l'interdire.

Il est également interdit de «contraindre autrui à se dissimuler le visage». Il existe en France des délits de violence physique ou psychologique, de menace, ou des suspensions de droit de visite qui peuvent être décidés par les tribunaux contre des gens qui voudraient imposer le niqab à leur femme ou leur fille.

Mais aucune démocratie n'interdit le port du voile intégral dans la rue, note le Conseil.
L'État n'a pas à se prononcer sur la légitimité des croyances religieuses. Des décisions européennes et françaises, il ressort qu'on doit protéger le libre arbitre. La liberté toute simple de se vêtir comme on veut et de circuler dans l'espace public.

«La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui», dit la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui date de la Révolution de 1789.
L'égalité hommes-femmes? Elle n'interdit pas à une femme de décider de porter un vêtement symbole d'asservissement.

Même dans le cas où l'on interdirait toute dissimulation du visage, religieuse ou non, on rencontrerait des problèmes pratiques évidents. Faut-il arrêter ceux qui portent un casque? Un masque sanitaire? Un déguisement? Un maquillage? Ceux qui veulent cacher leur identité pour des motifs légitimes?

On est encore libre, aux dernières nouvelles, de manifester dans l'espace public ses convictions, religieuses ou non. Citons encore les révolutionnaires français: «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public
Bref, il n'y a pas de doute juridique: une telle loi ne tient pas la route.

Pourquoi donc ce défi constitutionnel du gouvernement français, qui déposera son projet de loi en mai? Parce que ce sera probablement rentable politiquement.

Ici aussi, même si le projet de loi 94 du gouvernement Charest est beaucoup plus limité, il y a des questions à se poser. Qu'on interdise le port du niqab aux employés de l'État, cela semble aller de soi - encore que ce soit hautement théorique, vu le nombre infinitésimal de femmes le portant au Québec.

Mais interdire les services de santé aux femmes portant le niqab n'est certainement pas raisonnable et ne passe probablement pas le test de la Charte. La liberté n'existe pas seulement pour les gens qu'on trouve sympathiques ou qui partagent nos valeurs. Sinon, on n'aurait pas besoin de la protéger.

Mais en France comme au Québec, le port du voile démagogique n'est pas encore interdit...

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